Journée du 8 mars : (…)

Journée du 8 mars : Une première pour le barreau de Nice

Vendredi 7 mars, veille de la journée des droits des femmes, a eu lieu à la Maison de l’avocat de Nice une matinée entièrement dédiée à cet événement international.

Une première célébration

©S.G

«  C’est la première fois que nous célébrons la journée des droits des femmes », a déclaré le bâtonnier, Emmanuel Brancaleoni. « C’est un devoir de célébrer et de fêter la journée des droits des femmes. Et (...) c’est bien évidemment pour nous penser d’abord à celles qui sont privées de droits. On pense bien évidemment aux femmes afghanes, aux femmes iraniennes, aux femmes du Proche-Orient, aux femmes de Tunisie, dont nous partageons bien évidemment la souffrance, et à côté desquelles nous sommes solidaires. Je souhaite pour notre barreau que la journée des droits des femmes devienne une tradition  », a ajouté Me Brancaleoni. La vice-bâtonnière Valérie Serra a souligné que le barreau de Nice souhaitait rendre hommage à «  toutes les femmes  », « les combattantes d’hier et d’aujourd’hui, les résilientes, les victimes aux côtés desquelles les avocats, partout, sont les premiers à se tenir, et parfois au péril de leur vie ».

Des lectures inspirantes

Des textes emblématiques ont été lus tout au long de la matinée ©S.G

Des lectures, sélectionnées par la commission culture du barreau de Nice, ont suivi les propos introductifs du bâtonnier et de la vice-bâtonnière : celle de la déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, rédigée en 1791 par Olympe de Gouges, d’extraits de la plaidoirie de Gisèle Halimi pour la dépénalisation de l’avortement en 1972 à Bobigny, d’un extrait de La promesse de l’aube de Romain Gary et d’un extrait, lu par la directrice du Théâtre national de Nice Muriel Mayette-Holtz, de La maison, écrit par Julien Gracq.
Mme Mayette-Holtz, première femme à diriger la troupe de la Comédie-Française comme administratrice générale, d’août 2006 à juillet 2014, avait, juste avant sa lecture, confié que « le plus difficile n’était pas tant d’accéder à un poste que de s’y sentir légitime  ».

Photo de Une : Me Serra, Me Brancaleoni et Mme Mayette-Holtz ©S.G