Le Sénat veut améliorer

Le Sénat veut améliorer le sauvetage en mer

Il y a quelques semaines trois sauveteurs de la Société Nationale de Sauvetage en Mer (SNSM) ont trouvé la mort, aux Sables-d’Olonne alors qu’ils portaient secours à un pêcheur en détresse. Face à ce terrible événement, pour en comprendre les tenants et aboutissants afin de limiter les risques à l’avenir, le Sénat a lancé une mission d’information.

"En tant que membre de cette mission sur le sauvetage en mer, j’ai proposé à mes collègues sénateurs l’organisation d’un déplacement vers les Iles de Lérins, zone la plus accidentogène sur notre littoral en raison de la densité de bateaux et la présence de rochers" explique Henri Leroy. Une délégation de Sages a ainsi pu constater de visu la situation dans une zone touristique qui peut aussi être touchée par le mauvais temps.
"C’est un sujet auquel je suis très sensible car les sauveteurs de la SNSM représentent un tissu de 8 000 bénévoles. Il est de notre responsabilité de les soutenir et les encourager car il sauvent de nombreuses vies !" poursuit le sénateur Leroy.

"Si nous voulons que ce système de bénévolat perdure, chacun doit adopter en mer un comportement responsable. C’est la première condition de survie de ce système singulier et unique au monde".
Il faut aussi que les ressources de la SNSM soient stabilisées pour que les équipages puissent compter sur un équipement de première qualité.
"L’État doit y prendre toute sa part mais il convient de développer le système de dons des plaisanciers. Aujourd’hui, c’est une source importante de financement puisqu’il existe 100 000 donneurs pour un million de plaisanciers".
Dans les Alpes-Maritimes, la SNSM arme six canots et équipages à Théoule, Cannes, Antibes, Cagnes-sur-Mer, Nice et Menton. Ils ont effectué l’an passé deux cents sauvetages.

Photo de Une : Les sénateurs ont embarqué avec Henri Leroy sur un canot de la SNSM (DR)

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