Violences conjugales (...)

Violences conjugales : peu d’amélioration

Près de 208 000 victimes de violences conjugales ont été enregistrées l’année dernière par les services de police et de gendarmerie selon le Ministère de l’Intérieur. Cela correspond à une augmentation de 21 % par rapport à 2020. Deux tiers de ces actes correspondent à des violences physiques, un peu moins d’un tiers sont des violences psychologiques ou verbales.

Les violences sexuelles conjugales enregistrées sont « très peu fréquentes ». La majorité des victimes en sont des femmes (87 %) et neuf sur dix des mis en cause en 2021 sont des hommes. Moins d’une victime sur quatre de violences conjugales a porté plainte.

Le nombre d’enregistrements des violences conjugales a pratiquement doublé depuis 2016, dans un contexte de libération de la parole et d’amélioration des conditions d’accueil des victimes par les services de police et de gendarmerie. Même s’il y a encore des « ratés », comme au commissariat de Blois récemment…
La Guyane, la Seine-Saint-Denis, le Nord, la Réunion, le Pas-de-Calais et le Lot et Garonne sont les départements où le nombre de femmes victimes enregistrées pour 1 000 habitantes est le plus élevé.
Les victimes de violences conjugales signalent rarement aux services de sécurité les faits qu’elles ont subis. Ainsi, d’après l’enquête de victimation Genese, moins d’une victime de violences conjugales sur quatre a porté plainte en 2020.

Visuel de Une : illustration DR

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