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21,8 millions d’euros investis par l’agence de l’eau au 2e trimestre 2020 en Paca pour les projets en faveur de l’eau

Au 2ème trimestre de l’année 2020, l’agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse a soutenu 288 projets portés par les collectivités, entreprises, agriculteurs et associations pour améliorer la qualité des eaux et des milieux aquatiques, en Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Les chiffres clés au 2ème trimestre 2020 en Provence Alpes Côte d’Azur

- 33 % des aides (7,2 M€) sont attribués aux opérations d’amélioration de l’assainissement et de l’eau potable, portées par les collectivités, avec :
- 5,7 M€ pour la réduction de la pollution domestique, dont 1,3 M€ pour le traitement des eaux usées et 4,4 M€ pour l’amélioration de leur collecte, notamment par temps de pluie (1,8 M€),
- 1,5 M€ pour l’eau potable, dont la moitié (0,75 M€) pour mettre à niveau les équipements des collectivités rurales.
-  25 % des aides (5,4 M€) bénéficient aux milieux aquatiques, avec 2,9 M€ pour restaurer le fonctionnement naturel des cours d’eau et 1,7 M€ pour
l’animation territoriale.
- 22 % des aides (4,7 M€) vont à la gestion quantitative de la ressource en eau, notamment pour réduire les fuites des réseaux d’eau potable (3,6 M€).
- 8 % des aides contribuent respectivement à la réduction des pollutions d’origine agricole (1,8 M€), en majeure partie pour soutenir la conversion à l’agriculture biologique sur les aires d’alimentation des captages dont la qualité de l’eau est dégradée, et aux actions de surveillance, connaissance et communication sur les rivières et le milieu marin (1,7 M€)

Parmi ces projets, des opérations remarquables

- VAR Favoriser la migration des poissons dans l’Argens
Le Syndicat des eaux du Var Est va élargir, abaisser et équiper d’une nouvelle passe à poissons plus efficace, le barrage anti-sel du Verteil, dont il est propriétaire sur les communes de Puget-sur-Argens et de Roquebrune-sur-Argens. Il va ainsi rendre franchissable le premier obstacle depuis la mer à la remontée dans l’Argens des poissons migrateurs comme l’anguille, la lamproie marine et l’alose. L’efficacité de l’aménagement sera mesurée par un dispositif de vidéo-comptage conformément au Plan de Gestion des Poissons Migrateurs. Les travaux permettront également de réduire l’impact du seuil sur les crues en améliorant les conditions hydrauliques d’écoulement. Pour le rétablissement de la continuité écologique, l’agence de l’eau attribue au syndicat une aide de 803 842 € (dont 198 539 € au titre du nouvel appel à projets « Rebond Eau Biodiversité Climat »).

- ALPES-MARITIMES Repeupler de poissons les fonds marins du littoral antibois
Les sociétés Vauban 21 et Gallice 21, gestionnaires des ports de plaisance d’Antibes et de Vallauris-Golfe Juan implantent des hôtels pour poissons le long des quais et sous les pontons. Suite à l’expérimentation positive réalisée au port Vauban de 2015 à 2018, 56 nouveaux modules BioHut sont installés au port Vauban et 31 dans les deux prochaines années au port Gallice. Ces habitats artificiels fonctionnent comme de véritables nurseries pour les jeunes poissons en leur permettant de se développer à l’abri des prédateurs. Un suivi écologique de ces installations et des actions de sensibilisation des usagers et du public à l’importance de la préservation du milieu marin sont également prévus. L’agence de l’eau attribue respectivement aux sociétés Vauban 21 et Gallice 21 des subventions de 40 555 € et de 26 715 €.

FOCUS SUR LES AIDES DE L’AGENCE DE L’EAU POUR LA PROTECTION ET LA GESTION DU MILIEU MARIN DES BASSINS RHÔNE-MÉDITERRANÉE ET DE CORSE

13 millions d’euros ont été investis au 1er semestre 2020 par l’agence de l’eau ce qui correspond à 505 projets portés par les collectivités, les entreprises et associations dont 90% des actions concernent la réduction des apports polluants à la mer.

- 83 % des aides pour réduire les apports polluants à la mer dont :
- 7,1 M€ pour réduire les pollutions domestiques, dont 2,2 M€ pour la pollution pluviale,
- 3,6 M€ pour réduire les pollutions agricoles,
- 374 000 € pour réduire les pollutions toxiques industrielles.
- 12% des aides vont à la surveillance du milieu marin dont :
- 1 M€ pour surveiller la qualité écologique du milieu marin et les pressions,
- 710 000 € pour mieux connaître la biodiversité marine et le fonctionnement du milieu.
- 5% des aides vont à la préservation et la restauration écologique du milieu marin dont :
- 360 000 € pour restaurer les fonctions écologiques perdues des petits fonds côtiers sur les secteurs où la pollution est aujourd’hui maîtrisée.

3 axes majeurs guident l’action de l’agence de l’eau

- réduire les apports de polluants à la mer avec une priorité à la gestion des eaux pluviales afin de continuer à améliorer la qualité chimique du milieu et de répondre aux enjeux de contamination de la chaîne trophique ;
- améliorer la connaissance, notamment sur la biodiversité marine et la surveillance des écosystèmes marins et des pressions qui les affectent ;
- ne pas dégrader le milieu et le restaurer avec une priorité pour protéger l’herbier de posidonie des ancres des gros bateaux, en synergie avec le renforcement récent de la réglementation relative aux mouillages par le Préfet maritime de Méditerranée

Visuel de Une : illustration DR

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