A Hyères, aimer, comprendr

A Hyères, aimer, comprendre l’environnement avec le Naturoscope

Depuis 2006 implantée dans le Var, cette association, agréée par l’Éducation nationale, promeut le développement durable et la protection de la nature auprès de tous les publics. Elle a fêté son 25ème anniversaire en 2020.

Avec une passion et un enthousiasme communicatif, Marion George répond aux questions des Petites Affiches du Var.

En quoi consiste l’action de Naturoscope ?

Marion GEORGE : Médiateur entre l’homme et la nature, l’association propose des interventions sur des thèmes variés : faune et flore marines et terrestres, problématiques environnementales actuelles et les métiers de la mer. Notre démarche consiste à mieux faire comprendre les enjeux du développement durable et de rendre ainsi tout un chacun écologiquement responsable. Pour cela, nous proposons des animations pour les scolaires, de la maternelle au lycée. Nous organisons des événements, des opération éco-citoyennes, des campagnes de sensibilisation. Tous les mois, une sortie est proposée à nos adhérents et sympathisants sur les secteurs de Six-Fours à Hyères. Nous sommes aussi référents pour les Aires Marines Éducatives (AME) pour les communes de La Garde, Le Pradet et Toulon. 4 écoles de Hyères ont terminé leur cycle de 3 ans et sont parties sur d’autres projets.

Vous êtes référente pour 4 écoles à ce jour et 5 classes. Lesquelles ?

MG. Pour la troisième année, nous avons 2 classes de CM1 de l’école Ernest Renan de Toulon sur le site de la plage de la Mitre. Pour la deuxième année, nous avons une classe de CE1 – CE2 à l’école Charles Sandro du Pradet sur le site de la plage de la Garonne. Nous attaquons une deuxième année avec les CM2 de l’école Paul Langevin à La Garde sur le site de la plage de l’Anse Magaud et démarrons une première année avec l’école Marcel Pagnol du Pradet classe de CM1-CM2 sur le site de la plage du Monaco. Chaque classe a défini la première année sa propre définition d’une AME.

Comment devient-on manager du pôle Var ?

MG. L’envie de m’orienter vers la biologie marine est née un soir de mon dixième printemps sur la digue du petit port de La Capte. La mer m’a paru mystérieuse, avec tant de choses à découvrir que j’ai décidé que je travaillerais dans ce domaine. Quelques années plus tard, j’ai étudié l’océanographie à Marseille et au Québec, connu diverses températures et plusieurs océans du monde, en plongée ou sur le pont de bateaux de toutes formes pour l’étude des cétacés en liberté. Puis en rejoignant l’association, j’ai concrétisé mon désir de faire germer des changements de comportement, en sensibilisant le public aux milieux dans lesquels nous vivons et posons nos empreintes. Je pense que nous pouvons tous, par de simples gestes, faire de petites différences qui auront leur importance.

Photo PRESSE AGENCE.

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