A La Crau, en 2021 (...)

A La Crau, en 2021 la Ville fixera des priorités dans ses investissements

Pour Christian Simon : « Sans faire preuve d’une grande originalité, on peut dire sans sourciller, que la Covid-19 a malheureusement constitué l’événement central de cette année 2020 »

Le premier magistrat de La Crau poursuit : « Durant la première période de confinement, à La Crau, les initiatives privées bénévoles, multiples et variées, ont permis, notamment, de fabriquer ou donner des masques et du matériel de protection, alors difficiles à dénicher.
Je relèverai également la capacité d’adaptation des commerçants et des producteurs, permettant les commandes à distance et les livraisons de denrées.
Pour la première fois de manière aussi durable, la ville aura déployé sa cellule de crise, destinée à répondre aux interrogations relatives à la pandémie, et à continuer de faire fonctionner les services municipaux essentiels.
Les temps de crises telles que celles que nous avons vécues, auront eu le mérite de nous rappeler brutalement l’utilité des agents publics, comme celle des aides-soignants, des infirmiers, du personnel de caisse et de mise en rayon, des commerçants de proximité, des agriculteurs, des chauffeurs, et bien d’autres encore ».

CARENCES DE L’ETAT

Le maire dénonce également l’absence de l’État : « Je tiens aussi à le rappeler, les communes ont dû pallier les carences de l’État en matière de distribution de masques, car lui-même n’arrivait pas à les fournir. La commune a, ainsi, été bien inspirée de passer commande dès le 7 avril, pour doter chaque foyer.
En apportant une aide financière pour les seules commandes passées après le 13 avril, l’État a sanctionné paradoxalement la prévoyance de certaines collectivités.
Afin de permettre aux soignants craurois de continuer à exercer, et alors qu’ils ne parvenaient pas à s’équiper par leur réseau de distribution habituel, la commune aura même été dans l’obligation de les approvisionner en masques chirurgicaux et solution hydroalcoolique.
La commune a eu à sa charge des dépenses imprévues, comme du matériel spécifique, et l’entretien renforcé des installations municipales et des écoles, la mise en œuvre des protocoles sanitaires, et l’application des dispositifs Covid, lors des manifestations.
Les dépenses inhérentes, qui sont, toutefois, du registre de la santé publique, donc de l’État, ont avoisiné 400 000 €.
Le virus semble perdurer. Pour autant, au regard des enjeux sociaux, économiques, et de santé mentale, tout ne peut pas s’interrompre indéfiniment. Telle est la difficile équation à résoudre ».

IMPACT SOCIO-ECONOMIQUE

Christian Simon fait également le bilan économique de cette crise : « Outre l’impact socio-économique qui semble inéluctable, ceci a pour conséquence d’ajouter de l’incertitude à notre avenir proche.
L’activité du pays a subi plus qu’un coup d’arrêt en 2020. Tant bien que mal, La Crau a, malgré tout, pu poursuivre son programme de travaux.
Je pense à la sécurisation du carrefour de la Colette, ou à l’aménagement d’un giratoire cacahuète et à la requalification de l’avenue de la Gare.
Les travaux compliqués de réfection de l’avenue de La Libération ont enfin démarré.
La Moutonne a vu débuter les travaux de requalification globale de l’avenue Jean Monnet, ainsi que la création de pistes cyclables sur le Chemin Long. Côté équipements, un engagement majeur du programme de mandat précédent a été honoré, par la livraison du nouveau Parc des Sports Palazy.
Et puis, La Crau a été solidaire, en faisant appel aux dons pour les sinistrés des Alpes-Maritimes, suite aux intempéries subies.
La Ville a aussi mis en œuvre un dispositif d’accompagnement gratuit, à la digitalisation des commerces ».

photo dr

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