A La Londe-les-Maures,

A La Londe-les-Maures, la Ville veut conforter son rôle central

En novembre 2020, la Ville de La Londe a été choisie, lors du 2ème Comité interministériel aux ruralités, pour faire partie des 153 premières communes françaises du dispositif ‘Petites villes de demain’.

Réunis le 26 mai au Pôle Nautique, sur le port Miramar, François de Canson, maire de La Londe-les-Maures et président de la Communauté de communes Méditerranée - Porte des Maures, Evence Richard, préfet du Var et Richard Curnier, Directeur régional de la Banque des Territoires, ont acté l’adhésion officielle de la Ville et de MPM à ce programme qui vise à la relance économique par les territoires.

CONFORTER LE ROLE DES COMMUNES MOYENNES

Sur le terrain, le dispositif «  Petites villes de demain » conforte le rôle majeur des communes moyennes, telle que La Londe-les-Maures, dans la transition écologique et l’équilibre territorial afin d’améliorer le cadre de vie en milieu rural et hors des métropoles. Il va permettre de donner aux élus des villes et des intercommunalités de moins de 20 000 habitants exerçant des fonctions de centralité, les moyens de concrétiser leurs projets de territoire.

En accueillant le préfet du Var et le Directeur régional de la Banque des Territoires, François de Canson n’a pu cacher sa fierté : « Les élus de La Londe sont fiers car, aujourd’hui, nous allons acter l’adhésion officielle au dispositif Petites villes de demain, qui a son niveau participe à la relance des territoires. La Londe est une ville qui assure une fonction de centralité et qui porte des projets structurants. Ces éléments placent La Londe au cœur de la relance ».

CRISE DES GILETS JAUNES

De son côté Evence Richard, préfet du Var, a rappelé que le dispositif est né de la crise des gilets jaunes et non pas de la crise sanitaire : « Cette crise des gilets jaunes nous a interrogé sur notre modèle de développement et sur les questions d’aménagement du territoire. Cette crise a mis en évidence que des territoires étaient délaissés et que ceux qui les habitaient ne trouvaient plus les emplois de proximité qu’ils désiraient. Si les métropoles ont un rôle de locomotive indéniable, il faut aussi compter avec ce que j’appelle des pôles intermédiaires. Tout cela nous a fait réfléchir au rôle de la centralité de certaines villes, d’un rang inférieur. Ce dispositif Petites villes de demain est donc une chance pour votre commune, une chance pour le territoire dans lequel elle se situe. Nous allons conforter les petites villes et leur environnement alentour pour que les habitants puissent trouver à proximité de chez eux des services essentiels ».

RELANCE ECONOMIQUE

Toutefois, le préfet a prévenu : «  C’est une opération de longue haleine puisqu’il faut définir les projets et leurs financements. L’Etat apportera un peu d’argent aux collectivités pour structurer le territoire et y créer un développement harmonieux ».

En effet, ce programme d’aides, va s’étaler sur 6 ans. Il vise à placer les petites villes telle que La Londe au cœur de la relance économique de la France.

Et, à La Londe, il permettra, enfin, d’investir dans le magnifique site des Bormettes qui pourrait accueillir un centre national de rugby, l’équivalent de ce qui existe à Marcoussy, en région parisienne.

« Concrètement, 3 milliards d’€ vont être consacrés par l’État à ce dispositif. Notre commune a été choisie pour sa position de centralité dans notre intercommunalité mais également pour son dynamisme et ses nombreux projets structurants. Notre potentiel d’attractivité et notre volontarisme ont été repérés par l’Agence Nationale de la Cohésion des Territoires puis par le Préfet qui a appuyé la démarche de labellisation », a rappelé le premier magistrat.

Pour le maire, « Petites villes de demain est aussi un moyen de conforter le rôle des communes. Je n’ai de cesse de répéter que c’est à l’échelle des communes et des territoires que nous pouvons avoir la dynamique pour relancer l’économie et assurer la cohésion économique, sociale et durable qu’attendent nos concitoyens ».

Ainsi, ce dispositif financier va permettre de porter des projets structurants, agissant en véritable accélérateur des décisions locales : « Les financements dégagés par l’Etat vont nous permettre de mieux accompagner localement la relance économique, autour de priorités évidentes comme la
protection de notre cadre de vie et le développement durable d’activités génératrices d’emploi et de cohésion territoriale »,
se réjouit l’élu municipal.

NOMBREUX CHANTIERS

Et les futurs chantiers ne manquent pas : Réhabilitation du patrimoine culturel, restructuration du Pôle des services publics, accompagnement de mesures visant à la sobriété énergétique de l’habitat, développement des mobilités douces ou encore mise en place d’un Plan Territorial Alimentaire, sous l’impulsion de Nicole Schatzkine, première adjointe, autant de projets, pour certains déjà engagés, qui vont donc profiter de subventions conséquentes. Ces projets de la collectivité, déjà matures, se déclineront d’ici quelques mois dans une convention cadre valant opération de rénovation territoriale (ORT) avec un programme d’études et d’investissement élargi à l’ensemble des partenaires. Le dispositif, très largement déconcentré et piloté localement, est co-construit, en lien étroit avec les acteurs nationaux et locaux, comme les chambres consulaires, l’Agence d’urbanisme de l’Aire Toulonnaise et de nombreux autres partenaires publics et privés.

Propos recueillis par Gilles CARVOYEUR – Photo Alain BLANCHOT.

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