A La Londe-les-Maures,

A La Londe-les-Maures, des ânes débroussaillent les parcelles de La Galinette

A Valcros (La Londe-les-Maures), l’ASL de la Galinette mène depuis plusieurs années, en partenariat avec la Ville, un travail de débroussaillement animalier avec « Les Ânes de la Pabourette ».

Une expérience qui réjouit François de Canson, le maire. Dernièrement, avec Prix Pierrat, élu à la sécurité, le premier magistrat en à constater les résultats positifs. Depuis quatre ans, huit ânes et leurs deux petits, nés sur place, nettoient quatre parcs, disséminés le long des maisons à la Galinette.

INITIATIVES INNOVANTES

Une expérimentation qui s’inscrit dans la continuité des actions menées par la Ville, puisque des ânes entretiennent régulièrement les sous-bois de la Pinède du Bastidon, propriété du Conservatoire du Littoral.

Également en charge des risques majeurs et coordinateur du dispositif « Guerre du Feu », François de Canson, vice-président de la Région, s’est félicité des résultats obtenus : « Ces initiatives innovantes sont essentielles pour protéger nos paysages et nos villes. Cela s’inscrit dans la philosophie du dispositif régional voulu par le président Muselier et que j’ai l’honneur de porter. Ici, nous sommes dans le premier volet de ce dispositif qui est de prévenir les risques incendies en faisant appliquer de façon strict les Obligations Légales de Débrousaillement, les deux autres axes étant combattre et reconstruire ».

Le premier magistrat a ajouté : « C’est une vraie réussite que nous soutenons de toutes nos forces. Cette démarche est très intéressante, car elle vise à assurer les obligations légales de débroussaillement de manière respectueuse de la nature, grâce à ces magnifiques ânes de Provence ».

15 HECTARES

Présents toute l’année sur le terrain, les ânes débroussaillent environ 15 hectares de manière naturelle par an, ont confirmé Pascal Coche, qui supervise l’expérience et Patrick Bolan, le président de l’ASL.

Une expérience également appréciée par les propriétaires, qui participent, à leur niveau, en fournissant de l’eau pour les bêtes, qui sont suivies par leur ânier et nourries en complément avec des fruits, des légumes et un peu de foin.

«  Et les résultats sont là ! Les zones traitées sont propres et parfaitement débroussaillées. Hormis quelques passages à la débroussailleuse mécanique, rendus nécessaires en raison de la végétation par endroit pour les ânes, les terrains sont nettoyés, de manière naturelle et cela contribue à une prévention active du risque incendie sur nos collines », s’enthousiasme Daniel Grare, l’un des résidents du quartier.

Cette initiative a été saluée par les responsables des Services Techniques de la Ville et par les bénévoles du Comité Communal Feu de Forêts. Elle est même appelée à se poursuivre, avec l’agrandissement déjà prévu des zones à débroussailler à compter de 2022.

Photo Alain BLANCHOT.

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