Dans le Var, un programme

Dans le Var, un programme particulièrement attractif à l’UTL6

Le 12 septembre, la salle de théâtre de l’Espace des Arts du Pradet a accueilli l’UTL6 (Université du Temps Libre La Garde-Le Pradet) pour sa traditionnelle présentation de saison.

Devant une salle copieusement garnie étaient installés sur la scène la présidente Michèle Voyer, la vice-présidente Monique Boursin, le président d’honneur Philippe Granarolo, et le maire du Pradet Hervé Stassinos.

PRES DE 200 ADHERENTS

Michèle Voyer a rappelé pour les nouveaux venus l’histoire de l’UTL6, née en 2016 sous l’impulsion des deux adjoints à la culture de l’époque, Philippe Granarolo, adjoint au maire de La Garde, et Bénédicte Lemoigne, adjointe au maire du Pradet. Pour quoi UTL6 ? Parce qu’il était prévu que la commune de Carqueiranne devait être le troisième larron, et que cette UTL aurait été de ce fait l’Université du Temps Libre du 6ème canton. Mais Carqueiranne a fait défection, et le nom est resté, même s’il ne correspond plus à la réalité.

Avant l’interruption due à la pandémie et aux confinements, l’UTL6 rassemblait près de 200 adhérents. Même si elle a bien redémarré depuis l’an dernier, l’UTL6 n’a pas encore retrouvé ce nombre d’adhérents mais espère y parvenir rapidement.

Ainsi, la présidente a rappelé : « L’UTL6 a à cœur de pratiquer des tarifs particulièrement accessibles. L’adhésion est au prix symbolique de 10€. L’abonnement à toutes les séances de l’année revient à 30€, et l’entrée pour les non-abonnés est de 4 € ».

Hervé Stassinos, maire du Pradet, s’est félicité de l’existence de l’UTL qui offre aux habitants des deux communes des conférences de grande qualité : « A l’occasion du Forum des Associations du Pradet, j’ai remis un diplôme d’honneur à l’UTL6 pour la récompenser de ses initiatives ».

Puis vint le moment tant attendu de la présentation des conférences, qui ont lieu alternativement au Pradet et à La Garde. Plusieurs conférenciers s’étaient déplacés pour présenter un synopsis de leurs interventions. Ainsi, B. Rizzo évoquera, en décembre, un sujet très mal connu, Napoléon Bonaparte et la santé publique, Jacques Kériguy, grand spécialiste du Japon, s’exprimera, en février, sur le bouddhisme Zen, et Bernard Sasso, se penchera, au mois de mai, sur la Grande-Bretagne après le Brexit.

UN PROGRAMME ALLECHANT

Enfin, Philippe Granarolo a présenté ses deux interventions. La première de la saison, selon une tradition bien établie, portera sur son philosophe de prédilection, en l’occurrence Friedrich Nietzsche. Elle sera prononcée le 26 septembre dans l’auditorium de la médiathèque de La Garde. Et la seconde le 12 avril à 18h30 dans ce même auditorium, sur l’Intelligence Artificielle, chance ou menace pour l’humanité. Elle se tiendra à 18h30, dans l’espoir d’attirer un nouveau public. L’autre conférence, prononcée à la même heure, sera celle du philosophe Michel Ferrandi sur le pouvoir de l’argent, le 1er décembre à La Garde.

Michèle Voyer et Philippe Granarolo se sont ensuite répartis la tâche pour lire les résumés que leur avaient adressés les conférenciers absents : J-M Ginoux, O. Goret, G. Broyer, G. Prud’homme, K. Benkaaba, le Monsieur Cinéma de l’UTL6, qui évoquera Claude Sautet et Marcello Mastroianni, Aurore Boyard et P. Penel.

Autour du verre de l’amitié, les nouveaux venus, nombreux cette année, ont pu dialoguer avec les anciens, en s’accordant que le programme de cette saison était particulièrement attractif et propre à satisfaire les plus difficiles.

Photo PRESSE AGENCE.

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