Le préfet du Var rencontre les équipes éducatives

Le préfet s’est tout d’abord rendu au collège Django Reinhardt, un établissement du premier degré de Toulon, pour échanger sur les conditions de la réussite des jeunes et l’égalité des chances à partir des actions menées par les équipes du collège.

Puis, avec François de Canson, le préfet est allé à la rencontre des élèves du lycée professionnel de La Coudoulière, à Six-Fours-les-Plages, où il a évoqué la réforme des lycées professionnels. Une réforme qui doit répondre à la demande sur des métiers en tension et offrir des perspectives d’emploi dès la fin des études.

« Au Lycée Coudoulière, on compte 890 élèves pour 57 classes, 103 professeurs. Le Lycée s’appuie sur de nombreux partenaires (SNSM, Mercury, L’Oréal, Iveco, Renault Trucks, Mercedes, etc) et prépare à plusieurs niveaux du CAP au BTS sur des métiers de la mode et de la beauté, du commerce et de la vente, de l’accueil, métiers de la maintenance (véhicules transport routier, nautique, mécatronique navale) », a rappelé François de Canson.

Le vice-président de la Région a ajouté : « En région Sud, un tiers des effectifs lycéens sont concernés. La région compte 45 lycées polyvalents et 65 lycées professionnels publics sur 173 accueillant 49 000 élèves en formations professionnelles du bac-3 au bac+3 sur 155 000 lycéens, 17 lycées polyvalents et 25 lycées professionnels privés sur 102 établissements accueillant 12 500 élèves en formations professionnelles du bac-3 au bac+3 sur 38 000 lycéens. La carte des formations professionnelles comprend 221 diplômes : 83 CAP, 138 Bac professionnel représentant environ 1000 sections. Voilà pour le panorama ».

LE CHOIX DE LA VOIE PROFESSIONNELLE

Déjà le 4 septembre, à l’occasion de l’inauguration de la demi-pension du Lycée professionnel Claret à Toulon, Renaud Muselier, président de la Région, avait mis à l’honneur les lycées professionnels.

Pour Renaud Muselier, cette année est très spécifique car elle marque le changement d’une époque, la réforme qui a été présentée le 4 mai acte 2 avancées majeures : « Il s’agit de faire de la voie professionnelle un choix plutôt qu’une orientation subie, ne plus mesurer la qualité d’une formation à son taux de réussite mais à son taux d’insertion en emploi ou en poursuite d’études. 1 milliard d’€ y seront consacrés, avec notamment une grande nouveauté pour nos lycéens, la rémunération des stages allant de 50 à 100 € la semaine selon que vous soyez en seconde, en première ou en terminale. Mais aussi une meilleure reconnaissance pour les enseignants.

Mes équipes ainsi que celles du rectorat n’auront qu’une seule obsession : insertion professionnelle ou poursuite d’étude. Enfin, parce que l’apprentissage d’un métier et de son excellence est au cœur des enseignements dispensés en ces murs, nous accueillerons en 2025 à Marseille la finale nationale des Worldskills ».