Artisans, pour votre (...)

Artisans, pour votre formation continue, ayez le réflexe CMA !

Fièvre entrepreneuriale, boom des reconversions, poussée de l’innovation. Ces trois tendances de fond se jouent aussi là où on ne les attendait pas : dans l’Artisanat.
L’Artisanat, première entreprise de France, avec 1,3 millions d’établissement dont plus de 147 000 en Provence-Alpes-Côte d’Azur, change. Les entreprises se renouvellent et innovent, les néo-artisans bousculent les habitudes. Des métiers traditionnels ou anciens redeviennent les métiers d’avenir, les métiers de demain, avec l’appui de la formation professionnelle.

De nombreux dispositifs de formation professionnelle existent. Certains sont réservés aux artisans et leur conjoint collaborateur, d’autres s’adressent au grand public, dont les salariés et les demandeurs d’emploi. La formation peut se concevoir comme une voie de perfectionnement pour les artisans déjà installés ou comme un levier indispensable, « le pied à l’étrier », pour les néo-artisans qui se lancent dans une reconversion professionnelle.
La France compte plus de 60 000 organismes agréés pour dispenser de la formation professionnelle. Le choix de la structure s’avère déterminant.

Les Chambres de métiers et de l’artisanat (CMA) constituent des institutions incontournables de ce secteur de l’économie. Elles accompagnent les entreprises de leur création à leur transmission et proposent aux artisans des formations très variées.

L’ARTISANAT, CE GEANT ECONOMIQUE AUX PIEDS AGILES.

1ere entreprise de France. Le slogan est ancien, sa réalité est actuelle. Plus que jamais.
Première entreprise de France, avec 1,3 millions d’établissement dont plus de 147 000 en Provence-Alpes-Côte d’Azur (soit un tiers du tissu économique marchand régional).
Premier employeur privé en France, avec 3,1 millions d’actifs, dont plus de 300 000 en Provence-Alpes-Côte d’Azur (soit 15 % des actifs en emploi dans la région).
300 milliards € de chiffre d’affaires en France, 24 milliards € en Provence-Alpes-Côte d’Azur (15,5 % du PIB régional).
30 % des exportateurs français sont des entreprises artisanales, et pas seulement celles des métiers d’art (habitat/décoration et art de la table, restauration du patrimoine, facture instrumentale). On parle aussi de l’agroalimentaire et alimentaire biologique, la production (sous-traitance industrielle et mécanique), le nautisme, les cosmétiques et produits de bien-être, les prothésistes dentaires…
Trame du tissu économique français dont elles composent la quasi-totalité du secteur marchand non agricoles, les PME sont artisanales pour 40 % d’entre elles. L’industrie manufacturière, tout aussi essentielle à l’économie, est composée aux 4/5e d’entreprises artisanales.
Chiffres réseau CMA / CMAR Paca

LA FORMATION CONTINUE ARTISANALE, BOOSTER DE LA TRANSFORMATION DU SECTEUR.

L’Artisanat change, les entreprises se renouvellent et innovent, les néo-artisans bousculent les habitudes. Des métiers traditionnels ou anciens redeviennent les métiers d’avenir, les métiers de demain, avec l’appui de la formation professionnelle.

Aujourd’hui, près de 40 % des artisans ont un diplôme de niveau IV (Bac professionnel ou technologique, brevet professionnel) ou un diplôme de l’enseignement supérieur. En 2009, ils n’étaient que 32 %.
Dans la formation initiale aux métiers de l’Artisanat, le CAP est de plus en plus souvent un point de départ…
Une « Capacité À Poursuivre » ses études, dans un parcours qui peut emmener un-e apprenti-e jusqu’à Bac+5. C’est déjà le cas dans certaines filières proposées par l’Université régionale des métiers et de l’Artisanat Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Côté formation professionnelle continue, les artisans et leurs salariés ont de multiples possibilités :
• continuer à se diplômer pendant leur carrière, avec des titres spécifiques à l’Artisanat (tels le Brevet de maîtrise, niveau Bac+2, ou encore le 2EA, diplôme dédié à l’encadrement d’entreprise artisanale) ou non (Certificat de qualification professionnelle, Bac pro, BTS, master professionnel…). La Validation des Acquis de l’Expérience (VAE) est une voie possible pour l’obtention de diplômes.
• développer leurs compétences à l’aide de formations qualifiantes aux durées variées, du stage d’une journée aux modules sur plusieurs semaines, et jusqu’aux dispositifs incluant un accompagnement à la mise en oeuvre de compétences dans l’entreprise.

En Provence-Alpes-Côte d’Azur, où la taille moyenne de l’entreprise artisanale est de 2,2 actifs, les dirigeants sont « multitâches » de fait.
À la fois manageurs, gestionnaires, commerciaux, ils sont mis chaque jour au défi de l’excellence dans leur savoir-faire, tout en devant assumer leur responsabilité personnelle pour tout le reste : les process de production ou la transformation, le respect des normes, l’encadrement d’un apprenti, la relation-client, la rentabilité, la communication, etc.
L’artisan, particulièrement dans les entreprises de moins de 10 salariés, est donc un actif multi-compétent aux multiples besoins de compétences. Surtout dans ce contexte où, à l’orée des années 2020, les métiers de l’artisanat - même ceux qui font appel à des techniques multiséculaires, évoluent de plus en plus vite. S’il est évident que dans toute TPE, la transformation de l’entreprise commence par celle du dirigeant, c’est particulièrement vrai dans l’Artisanat.

Voilà pourquoi l’offre de formation continue aux entreprises artisanales s’est beaucoup diversifiée ces 15 dernières années.
Dépassant largement le domaine du perfectionnement des savoir-faire ou de la mise en conformité réglementaire, elle investit aujourd’hui le numérique, la gestion des ressources humaines, le développement personnel, le pilotage financier, la prospection commerciale, la stratégie d’entreprise…

Avec de vrais résultats. + 15 % de chiffre d’affaires, + 16 % d’effectifs salariés, + 8 % de valeur ajoutée…

Ces données proviennent d’une étude d’impact réalisée sur 5 ans et concernant plusieurs formations (Capea Action, Accompagnement à la commercialisation…) proposées par la Chambre de métiers et de l’artisanat de région Provence-Alpes-Côte d’Azur (CMAR PACA), en partenariat avec la Région.
La formation fait du bien aux artisans, mais de multiples freins demeurent pourtant à sa mise en oeuvre dans le secteur : manque de temps, charge de travail, absence de besoin apparent… Face à ce phénomène observé dans l’ensemble des TPE françaises, les solutions s’organisent. La Chambre de métiers, par exemple, sensibilise les dirigeants via le Diagnostic des entreprises artisanales régionales (DEAR) : ce dispositif unique en France permet, entre autres, de révéler les besoins en compétences de l’artisan et de mettre en place un plan de formation personnalisé.

COMMENT LES ARTISANS SE FORMENT-ILS AUJOURD’HUI ?

Facilement ! L’accès à la formation est accompagné, encouragé, et proche de la gratuité grâce aux prises en charge.

Qui peut se former dans l’Artisanat ?
Tout le monde ! Créateurs et repreneurs d’entreprises, dirigeants, salariés, conjoints collaborateurs… et même les demandeurs d’emploi dans les métiers artisanaux.

Comment se former dans l’Artisanat ?
L’Artisanat bénéficie des mêmes dispositifs de formation que n’importe quel autre secteur du privé. Les chefs d’entreprises inscrits au Répertoire des Métiers, leurs conjoints (collaborateurs ou associés), leurs auxiliaires familiaux non-salariés ont tous un droit à la formation professionnelle. Il est financé par une contribution annuelle versée par toute personne immatriculée au Répertoire des métiers.
Les salariés des entreprises artisanales disposent d’un compte personnel de formation et peuvent demander un congé individuel de formation, comme dans d’autres secteurs.
Des dispositifs particuliers s’adressent aux demandeurs d’emploi, par le biais de Pôle emploi, des collectivités locales, de l’État, des OPCA ou encore des contrats de professionnalisation et d’alternance.

Comment opérer une reconversion vers l’Artisanat ?
On ne s’improvise pas artisan. Du rêve de changer de vie à la réalité de la vie artisanale, il y a parfois un gouffre. Certains métiers sont réglementés et exigent l’acquisition d’une maitrise technique par la formation. Il est prudent d’être préparé : le bilan de compétences, l’accompagnement d’un Conseil en évolution professionnelle, la réalisation de stages en immersion sont particulièrement recommandés.

Les conseillers formation de la Chambre de métiers et de l’artisanat de région Provence-Alpes-Côte d’Azur (CMAR PACA) peuvent aussi accompagner les néo-artisans dans leur parcours, du choix de la formation la plus adaptée à la mobilisation d’un financement.

Certifiées qualité AFNOR, les formations de la Chambre de métiers ont aussi la particularité d’inclure de véritables démarches projets, sur des sujets stratégiques comme la commercialisation, l’export, les ressources humaines, le pilotage de l’entreprise… Certaines des formations CMAR sont diplômantes (Brevet de maîtrise ou Brevet technique des métiers) dans les secteurs relevant de l’artisanat, en particulier la coiffure, la pâtisserie, l’ébénisterie, fleuristerie et esthétique. Ces diplômes sont équivalents à des niveaux Bac et BTS. La Chambre de métiers accompagne également les artisans dans le cadre de leur démarche de Valorisation des acquis de l’expérience (VAE), de l’élaboration du dossier jusqu’à la présentation devant le jury.

Qui paye ?
Les dirigeants bénéficient des financements du Conseil de la Formation (mis en place au sein de la CMAR Paca pour les formations liées à la gestion et au développement des entreprises), et du Fonds d’Assurance Formation des Chefs d’Entreprises Artisanales. Pour les salariés, c’est l’Organisme Paritaire Collecteur Agréé (Opca) auprès duquel ils cotisent qui prend en charge leur formation. Là encore, un conseiller de la Chambre de métiers se révèle très utile au moment de lancer les démarches.

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