Au Luc-en-Provence, (...)

Au Luc-en-Provence, Dominique Lain, un défilé militaire en présence du général Meyer

Le 14 Juillet, la cérémonie militaire s’est déroulée en présence du général Meyer, commandant de l’école de l’ALAT, et de militaires français et allemands, que Dominique Lain a accueilli, non sans un réel plaisir.

Les forces de sécurité intérieure étaient également présentes au grand complet (policiers, gendarmes et sapeurs-pompiers) qui effectuent un travail exceptionnel, exigeant toujours plus de dévouement et de courage. L’occasion pour le maire de les remercié pour leur engagement au service de la sécurité des Lucoises et des Lucois (…).

EPISODE EMBLEMATIQUE

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En préambule, le premier magistrat a déclaré : « 233, c’est le nombre d’années qui nous sépare de cet événement qui, s’il ne se veut pas majeur dans les épisodes de la Révolution Française, est emblématique dans ce qu’il recouvre, c’est-à-dire la première valeur de notre triptyque républicain : Liberté. En 1790, Maximilien Robespierre est l’auteur de l’assemblage de ces mots lourds de sens et gravés au fronton des édifices publics, Liberté, Égalité, Fraternité.
Ces valeurs, Victor Hugo les définissait comme « les trois marches du perron suprême. La liberté, c’est le droit, l’égalité, c’est le fait, la fraternité, c’est le devoir ».
Je le constate au quotidien (…).

Le matin du 14 juillet, une foule composée d’artisans et de commerçants parisiens se dirige vers les Invalides où sont stockés les armes. Ces femmes et ces hommes se rendent ensuite à la Bastille afin de récupérer de la poudre et riposter à la menace d’intervention des troupes royales pour faire cesser les manifestations. Les appels aux armes sont alors lancés. C’est pour cette raison qu’on a pris l’habitude d’honorer les forces armées lors du défilé du 14 juillet.
Le 14 juillet 1790, la fête de la Fédération célèbre l’anniversaire de cet événement. Il faut attendre 90 ans et la 3ème République, pour inscrire cette date au calendrier des fêtes nationales (...).

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Désormais, la défense militaire du pays garantit nos libertés et c’est à ce titre que la fête nationale organise les défilés pour rendre hommage aux femmes et aux hommes qui, chaque jour, tombent pour la protection de notre sécurité.
A la Révolution, après le départ de la famille de Vintimille, le château est transformé en hôpital puis sert de garnison aux troupes impériales. Maintenant, il est le trait d’union entre la place de la Convention et la place de la Liberté. Vous voyez les valeurs portées par la Révolution ne sont pas très loin. Non seulement, Le Luc est à la croisée des chemins, mais il reste un haut lieu, témoin du croisement du temps et des faits historiques.
République indivisible, laïque, démocratique et sociale précise notre Constitution. La défense des libertés est l’affaire de tous pour le bien de chacun.

VIVRE EN COMMUN

Dominique Lain a conclu : « La République n’est pas seulement une forme de gouvernement. C’est une éthique, une manière de voir le monde, un mouvement, une espérance.
C’est la volonté de faire en sorte que les règles de la vie en commun soient élaborées par l’ensemble de celles et ceux auxquelles elles s’appliquent pour davantage de solidarité et de justice, pour davantage de vivre mieux ensemble et de citoyenneté.
C’est l’exigence d’une égalité par le respect des différences dans le cadre, bien sûr, de nos règles et de valeurs communes, car pour nous Français, la Nation est liée à la République.
C’est l’exigence d’une solidarité accrue en direction des plus faibles, des plus fragiles, grâce à des politiques allant dans ce sens et des actions concrètes pour ces publics.

Comme l’a dit Shimon Peres : « Le 14 juillet n’était pas seulement une fête française, mais une fête pour chaque personne éprise de liberté, soucieuse d’égalité et qui recherche la fraternité ».

Photo DR.

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