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Dernière ligne droite avant les élections de l’UPE 06
- Par Sébastien Guiné --
- le 28 mai 2025
Le 26 mai était la date limite pour se présenter aux élections pour la présidence du syndicat patronal. Ils sont deux candidats : l’avocate niçoise Marielle Walicki et le dirigeant de Transcan Franck Cannata.
Tous deux ont reçu des marques de soutien de la part du monde entrepreneurial les invitant à se lancer dans la course à la succession de Pierre Ippolito pour le mandat 2025-2028.
Marielle Walicki, qui pourrait devenir le 5 juin la première femme présidente de l’UPE 06, confie que sa capacité à fédérer a été mise en avant, sans oublier sa grande expérience, transversale, auprès des entreprises, quelle que soit leur taille (TPE, PME, ETI) et leur secteur d’activité. « J’ai une vision assez précise de l’état de nos entreprises azuréennes », souligne-t-elle dans son cabinet du Vieux-Nice, expliquant avoir néanmoins ressenti, « comme beaucoup de femmes, le syndrome de l’imposteur à ne pas se sentir d’emblée légitime ». Elle a pourtant pour elle une carrière d’avocate spécialisée en droit des affaires, longue de 35 ans, et de cheffe d’entreprise, en tant que codirigeante du cabinet WABG. À son crédit également, un engagement sans faille dans de nombreuses associations et organisations du territoire : Initiative Nice Côte d’Azur, FCE Nice Côte d’Azur, Clinique du droit des affaires, devenue Clinique juridique, ou encore, plus récemment, le Portail de la prévention des entreprises.
Un audit pour l’IA
Lors de l’annonce de sa candidature, Franck Cannata , expliquait pour sa part que celle-ci avait été « motivée par les nombreuses sollicitations et marques de confiance » qui lui ont été témoignées. « C’est un mandat que l’on veut collectif, avec une ouverture que l’on pense indispensable pour l’entreprise », a déclaré le fondateur de l’entreprise de transport et de logistique Transcan et président de la FNTR 06-83, lors d’une conférence de presse, organisée à Carros le 26 mai et à laquelle étaient notamment présents Marcel Ragni, Patrick Moulard et Fabienne Gastaud. « Là où il y a une volonté partagée, il existe toujours un chemin pour accomplir de grandes choses », a-t-il ajouté, en conclusion de la lecture de sa profession de foi.
Du côté des programmes, Marielle Walicki met en avant trois axes : « créer une communauté entrepreneuriale engagée et influente », « faciliter la vie des entrepreneurs et renforcer leur compétitivité » et « investir dans l’innovation et préparer la croissance de demain ». Elle propose concrètement de renforcer les partenariats de l’UPE 06 avec la CCI Nice Côte d’Azur, la CMA 06, l’Université Côte d’Azur ou encore la Chambre de l’agriculture, de créer un guichet unique d’aides aux entreprises, dans le but de clarifier, et de lancer un fonds pour l’immobilier et un autre pour l’IA, en plus du fonds Boost lancé par Pierre Ippolito qu’elle compte renforcer. En ce qui concerne l’IA, un sujet qui la « passionne », elle propose de « privilégier un audit pour savoir quel type d’IA pourrait s’adapter au mieux aux besoins de l’entreprise ».
Fédérer
Franck Cannata met lui l’accent sur « la continuité et la cohérence ». Pour cela il entend développer le « Club défense », poursuivre le dispositif « Boost 06 », le réseau des femmes de l’UPE 06 ainsi que la task force logement et celle pour la mobilité. Il souhaite également « ouvrir de nouveaux horizons », parmi lesquels la gestion de l’eau, une « priorité stratégique », la production d’énergies renouvelables ou encore la mutualisation de services pour les salariés comme des crèches d’entreprises et des garderies. Il a affirmé sa volonté de « défendre activement les entreprises contre toute surcharge fiscale » et a insisté sur l’importance de l’aménagement du territoire, « en optimisant le foncier déjà libéré », avec un accompagnement des entreprises sur la verticalité par exemple. Il a, comme Marielle Walicki, eu un mot pour l’IA : « Un grand nombre d’entreprises sont encore trop peu investies et informées sur ce qu’est l’IA. Elle est déjà là et le sera de plus en plus dans les années à venir et les entreprises qui n’auront pas pris ce chemin seront confrontées à des difficultés majeures. Il nous appartient de les sensibiliser, de mettre en place les formations adaptées et de fédérer l’écosystème local. »
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