La Garde, grande amie des abeilles

Depuis quatre ans, la Ville met en place des initiatives au sein de la commune, ses agents n’utilisant plus de produits phytosanitaires.

DEMARCHE ’REMARQUABLE’

« Cet été, lorsque Gilles Broyer est arrivé à la mairie et qu’il a vu tout ce qui avait été fait, il a aussitôt postulé pour le label. C’est pourquoi nous avons obtenu, dès la première demande, les deux abeilles qualifiant notre démarche de ’Remarquable’ », explique Hélène Bill, première adjointe déléguée à l’environnement et au développement durable.

Impliqué dans ce dossier, Gilles Broyer, conseiller municipal délégué à l’écologie et à la valorisation de la Zone Agricole Protégée, est aussi formateur en apiculture au Lycée agricole de Hyères, énumère les actions : « Dès l’an prochain, nous postulons pour la troisième abeille en assurant leur défense. Nous prêtons déjà quatre terrains communaux à deux apiculteurs, dont le Rucher Pédagogique du Pradet, avec lequel nous avons une convention. Nous allons ouvrir nos terrains à d’autres apiculteurs. Nous voulons créer un nouveau microcosme et rééquilibrer les plantations en privilégiant les plantes mellifères et à intérêt apicole. Avec notamment un état des lieux de la biodiversité, de la faune et de la flore. A savoir, l’analyse de pollen est aussi un excellent indicateur pour tester l’environnement ! Et, bien entendu, nous valorisons la culture biologique pour aller dans le sens du respect de l’environnement ».

De plus, La Garde permet aux enfants de CE2 de découvrir le monde des abeilles lors d’une sortie au Rucher Pédagogique et organise la Semaine de l’Abeille tous les ans à la fin du mois de septembre (à l’exception de 2020 bien sûr). Projection de films et débats, concours de photographies, ventes de produits de la ruche et animations, tout est fait pour présenter l’abeille comme un insecte essentiel à notre survie.

A NOTER...

DECOUVRIR LE MIEL

Pour Hélène Bill, il est important de dédramatiser l’abeille auprès des enfants et de leurs parents qui ne la voient qu’à travers le prisme de son dard : « Je voulais qu’ils sachent que la pollinisation se faisait grâce à elles. J’ai aussi voulu leur faire découvrir le miel, que beaucoup d’enfants ne connaissent pas. Dans le cadre de partenariats, le Rucher Pédagogique fournit dix à douze kilos de miel par an aux centres de loisirs et les apiculteurs du Rucher de La Garde produisent dix kilos pour les structures du troisième âge. Suite à nos actions de sensibilisation, les craintes s’estompent et certaines écoles ont même accepté de replanter des plantes mellifères, comme à Pauline Rolland ».