La régie Eau d'Azur : (...)

La régie Eau d’Azur : deux ans déjà entre littoral et montagne !

Première Métropole de France, la Métropole Nice Cote d’Azur est aussi la première intercommunalité construite sur l’ensemble d’un bassin versant de la montagne au littoral. La Régie Eau d’Azur, entreprise publique de l’eau, conçue dans l’esprit de mutualisation entre territoires urbanisés et territoires ruraux, entre secteur littoral et montagne, et développée à une telle échelle, n’a pas d’équivalent en France. Des cimes du Mercantour jusqu’au littoral, la Régie Eau d’Azur propose une gestion du service de l’eau sur un territoire exceptionnel et cohérent.

De St Dalmas-le-Selvage à Cap d’Ail : la régie Eau d’Azur au service de 33 communes de la Métropole Nice Côte d’Azur

Cette régie constitue aujourd’hui le plus important service d’eau dans les Alpes Maritimes.
Elle est l’aboutissement d’un long processus qui vise à :
- Assurer à tous les habitants de l’intercommunalité le meilleur niveau de service au prix le plus bas possible,
- Economiser les ressources en eau et les répartir équitablement
- Regrouper les meilleurs moyens techniques et d’expertise et les mutualiser à l’échelle du territoire (ateliers, service travaux, chercheurs de fuite, ingénieurs experts, …)
- Maintenir les emplois dans le territoire et la proximité souhaitée par les élus de la montagne
- Conserver la maîtrise et la visibilité sur un service essentiel aux concitoyens.

Périmètres d’exploitation du service de l’eau depuis le 4 février 2015 : 330 agents au service de 33 communes et de 400.000 habitants

À ce jour, la Régie Eau d’Azur emploie 330 agents issus des différentes structures : agents fonctionnaires ou contractuels des régies précédemment en place dans le moyen pays et les deux vallées, agents de la régie de Gattières, agents de la direction de l’eau métropolitaine etc. Parmi ces agents 195 ont été transférés de Veolia Eau.

Le service public de l’eau est assuré par la Régie Eau d’Azur sur 33 communes : Bairols, Beaulieu-sur-Mer, Belvédère, Cap d’Ail, Clans, Duranus, Eze, Falicon, Gattières , Ilonse, Isola, La Bollène Vésubie, La Gaude, La Tour-sur-Tinée, La Trinité, Lantosque, Marie, Nice, Rimplas, Roquebillière,
Roubion, Roure, Saint-André-de-la-Roche, Saint-Dalmas-le-Selvage, Saint-Etienne-de-Tinée village, Saint-Jeannet, Saint-Martin-Vésubie, Saint-Sauveur-sur-Tinée, Tournefort, Utelle, Valdeblore, Venanson
et Villefranche-sur-Mer.

Les communes suivantes intégreront également son périmètre le 7 novembre 2017 : Aspremont, Castagniers, Colomars, La Roquette sur Var, Levens, Saint Blaise, Saint Jean Cap Ferrat, Saint Martin du Var et Tourrette Levens.

Un service de grande qualité

La Régie Eau d’Azur étend le service de qualité du littoral aux 33 communes précitées (et bientôt à 42 communes).
- La Régie Eau d’Azur est l’exemple fort de la solidarité intercommunale au sein de la Métropole. Les moyens matériels et humains sont mis en commun notamment en ingénierie, recherche de fuite, en outils techniques (ateliers, matériels lourds), en travaux et en capacité de réponse à des situations de crise.
- La Régie Eau d’Azur permet une très grande proximité du service au bénéfice des usagers, grâce à des agents ancrés localement, notamment dans les vallées, mais également grâce à la présence d’élus de la Métropole siégeant au sein du Conseil d’Administration de REA, gage de réactivité et d’une meilleure gouvernance.

Les atouts de la Régie Eau d’Azur

- La mutualisation des ressources et des moyens entre les communes de la montagne et du littoral et de ce fait une gestion plus cohérente,
- La réactivité dans les communs des vallées de la Tinée et de la Vésubie par des missions d’exploitation des installations d’assainissement confiées à la Régie Eau d’Azur
- L’harmonisation progressive, sur un haut niveau, de la qualité de service pour tous lesusagers métropolitains,
- Un service de proximité avec la population et les élus des communes en lien étroit avec les élus et agents de la Métropole : les objectifs de la Régie Eau d’Azur sont définis par la Métropole,
- La maîtrise des dépenses et de l’évolution du prix de l’eau : la régie ne fait pas de résultat économique pour des actionnaires. Elle peut arbitrer annuellement ses choix en matière d’investissement et de tarifs. La gouvernance du service public de l’eau est renforcée,
- La sécurisation de l’alimentation en eau potable de la Métropole : avec des ressources en eau qui ne sont plus extensibles et doivent être partagées entre tous les usagers du bassin hydrographique.

Régie Eau d’Azur : priorité à l’investissement

Au cours des cinq prochaines années, le plan pluriannuel d’investissements de la Régie Eau d’Azur va être doublé par rapport au montant des travaux qui étaient réalisés ces dernières années sur ce périmètre. Entre 2015 et 2019, ce sont 21 à 22 millions d’euros qui seront investis chaque année par la Régie Eau d’Azur, soit plus de 105 M€ sur cette période quinquennale.
Des investissements majeurs seront engagés dans les domaines de la sécurité de l’alimentation en eau, de la qualité de l’eau, de la mise en conformité des installations et des réseaux, du renouvellement
du patrimoine, de la modification des réseaux nécessaires aux grands projets d’urbanisme en cours et du rachat des biens propres du délégataire sortant ;
Quelques exemples :
- Sur le Haut Pays, la Régie installe des compteurs d’eau individuels, automatise les traitements de désinfection, crée des unités de traitement de l’arsenic naturel, renouvelle des réseaux parfois extrêmement vétustes et supprime les branchements en plomb ;
- Sur le littoral et le moyen pays, les investissements permettront de poursuivre les travaux d’amélioration de la qualité et du contrôle de l’eau, de renforcer les dessertes, de sécuriser l’approvisionnement, d’entretenir le patrimoine existant (plus de 2000 km de réseaux de distribution, une centaine de réservoirs, une quarantaine d’unités de désinfection d’eau ou d’usines de traitement)…
- Garantir l’alimentation en eau, quelles que soient les conditions météorologiques des étés à venir pour alimenter le secteur de Nice à Cap d’Ail, (sans oublier la livraison d’eau à la Principauté de Monaco et aux communes du SIECL) en raison des restrictions récentes imposées sur les prélèvements dans la Vésubie, pour secourir l’alimentation en cas de défaillance du canal par un pompage à Castagniers (Roguez), ou encore pour réhabiliter le canal et en limiter les pertes.
Ces investissements contribueront à la préservation de l’activité et de l’emploi, notamment dans le secteur des travaux publics.

Eau d’Azur : une marque déposée par la Métropole Nice Côte d’Azur

Du Haut Pays au littoral, l’eau de qualité exceptionnelle est désormais identifiée par la marque déposée Eau d’Azur :
- Une Eau d’Azur pure qui ne contient quasiment aucun nitrate et recèle une réelle et rare qualité intrinsèque ;
- Une Eau d’Azur distribuée de grande qualité : un double dispositif de contrôle interne et externe de la qualité de l’eau distribuée est en place. Le laboratoire d’analyses du centre opérationnel de la régie est labélisé pour assurer des contrôles qualité au quotidien. Le laboratoire de l’environnement de la Métropole et les services de l’Agence Régionale de Santé assurent, pour
leur part, des contrôles de second niveau.
- Une eau économique : consommer Eau d’Azur tous les jours, plutôt que d’acheter des bouteilles d’eau, c’est économiser en moyenne chaque année le montant de la facture d’eau ;
- Une Eau d’Azur qui contribue à produire de l’énergie : 4 millions de kwh produits annuellement par les turbines installées sur le réseau niçois, représentant en 2014 plus de la moitié de la
consommation totale du service de l’eau ; une couverture complète des besoins d’énergie du service prévue avec la future centrale hydroélectrique implantée par la Régie au Roguez en 2016 ;
- Une Eau d’Azur pour laquelle la Métropole investit dans le domaine de l’assainissement (215 millions d’euros de 2008 à 2014).
L’Eau d’Azur tombe sous forme de neige sur les plus hauts sommets du parc national du Mercantour, fond peu à peu et donne vie aux torrents, puis aux rivières, alimente les nappes phréatiques puis se déverse dans le sanctuaire marin de la Méditerranée, garantit la qualité des eaux de baignades et
contribue ainsi à l’attractivité touristique du territoire, à la qualité de vie des administrés et au respect de la biodiversité !

Pour en savoir plus, Historique du service d’eau à Nice : les grandes dates


1864 Traité de concession de Sainte-Thècle (vallée du Paillon) entre la ville de Nice et la Compagnie Générale des Eaux.
26 décembre 1878
Loi n°7988 qui déclare d’utilité publique l’établissement d’un canal dérivé de la rivière de la Vésubie, pour l’irrigation du territoire de la ville de Nice. C’est une concession d’Etat.
1886 Le canal de la Vésubie apporte l’eau d’irrigation sur Nice.
1892 L’eau de la Vésubie prélevée à Saint-Jean-la-Rivière arrive à Menton, après avoir parcouru le littoral Est, via le col de Villefranche.
5 et 6 juin 1906
Traitement à l’ozone : procédé mis au point par le chimiste Niçois Marius Paul Otto, sur le site de l’usine d’eau de Bon Voyage, pour traiter les eaux de Sainte- Thècle.
25 et 27 mars 1909
Construction de la première usine de Rimiez, pour traiter par ozonation les eaux de la Vésubie, directement sur le site de Rimiez.
1972 Mise en service de la nouvelle usine de traitement de l’eau par l’ozone à Super Rimiez.
1987
170 millions de francs d’investissements confiés à la Compagnie Générale des Eaux sur le canal de la Vésubie, notamment pour protéger la ressource aux abords de Nice, dans des secteurs qui s’urbanisent. L’échéance du contrat d’eau de Nice est fixée au 6 novembre
2017.
21 sept 2012
La jurisprudence « commune d’Olivet » s’applique au contrat d’eau de Nice. Après avis du Directeur Départemental des Finances Publiques, le Conseil Métropolitain délibère à l’unanimité pour constater la caducité du contrat de Nice au 4 février 2015.
29 mars 2013
Le Conseil Métropolitain délibère à l’unanimité sur le passage en régie de Beaulieu-sur-Mer, Cap d’Ail, Eze et Villefranche-sur-Mer au 15 septembre 2014 et de Nice au 4 février 2015, à l’échéance des contrats de DSP.
21 juin 2013
Le Conseil Métropolitain délibère à l’unanimité pour créer une régie à personnalité juridique, la Régie Eau d’Azur
15 sept. 2014
La Régie Eau d’Azur assure le service de l’eau sur les communes de Beaulieu-sur-Mer, Cap d’Ail, Eze et Villefranche-sur-Mer, avec un transfert de 22 agents de Veolia.
1er janvier 2015
Les régies historiques de l’eau sur le territoire (vallée de la Vésubie, vallée de la Tinée, régie du moyen pays, et activité eau de la Régie de Gattières), soit 28 nouvelles communes, intègrent la Régie Eau d’Azur. 69 agents métropolitains rejoignent REA.
4 février 2015
Le service d’eau de Nice a rejoint la Régie Eau d’Azur. 157 agents de Veolia ont été transférés.
7 novembre 2017
La Régie Eau d’Azur reprendra le service d’eau de neuf nouvelles communes en rive gauche du Var, permettant ainsi une continuité du périmètre d’exploitation.

Photo de Une : Anniversaire de la Régie Eau d’Azur ce matin (visuel Ville de Nice)
En présence de Christian Estrosi, Président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Président de la Métropole Nice Côte d’Azur De Philippe Pradal, Maire de Nice, & d’Hervé Paul, Maire de Saint-Martin-du-Var, Président de la commission Eau, Assainissement et Energie de la Métropole Nice Côte d’Azur, Président du Conseil d’Administration de la Régie Eau d’Azur, & Des maires des communes gérées par la Régie Eau d’Azur

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