Néo-artisans : réussir sa

Néo-artisans : réussir sa reconversion grâce à la formation !

De plus en plus d’actifs vivent plusieurs vies professionnelles durant leur carrière. Avec parfois des virages à 180 degrés. Métiers de passion, porteurs de valeurs, ancrés dans la tradition comme dans la modernité, les métiers de l’artisanat attirent les personnes en quête de reconversion professionnelle : ce sont les néo-artisans. Ils sont bouchers, ébénistes, fromagers, couturiers… Aujourd’hui, plus de 30 % des nouveaux chefs d’entreprises artisanales proviennent d’un autre horizon professionnel. Pour réussir une telle reconversion, la formation professionnelle s’avère indispensable. Une reconversion doit être préparée, anticipée en analysant la situation actuelle, le métier-cible et le chemin pour y parvenir.

Au-delà des formations techniques « coeur de métier », la formation permet aussi d’acquérir des compétences supplémentaires, en langues, en bureautique ou en digital. Car quel que soit le métier exercé, il est nécessaire pour les artisans de s’ouvrir au numérique.
La France compte plus de 60 000 organismes agréés pour dispenser de la formation professionnelle. Le choix de la structure s’avère déterminant. Les Chambres de métiers et de l’artisanat (CMA) constituent des institutions incontournables de ce secteur de l’économie. Elles accompagnent les entreprises de leur création à leur transmission et proposent aux artisans des formations très variées, dont certaines peuvent s’effectuer à distance.
Pour que le critère budgétaire ne constitue pas un frein à la formation des artisans, le financement peut être pris en charge par des organismes tels que le Fonds d’Assurance Formation des Chefs d’entreprise exerçant
une activité artisanale pour les formations techniques métiers pour les artisans et leur conjoint ou le Fongecif pour les salariés, le Conseil de la Formation de la CMAR PACA en ce qui concerne les formations transverses.

L’Artisanat en région Provence-Alpes-Côte d’Azur est aujourd’hui « la première entreprise de France ». Le secteur emploie plus de 300 000 actifs et embauche chaque année plusieurs milliers de collaborateurs.

Il représente environ 30 % des créations annuelles d’entreprises. Le nombre d’immatriculations d’entreprises artisanales a quasiment doublé ces dix dernières années.

Une nouvelle vie professionnelle grâce à l’artisanat
L’époque où un jeune rentrait à 16 ans dans une entreprise et en ressortait à l’âge de la retraite semble bel et bien révolue. De plus en plus d’actifs vivent plusieurs vies professionnelles durant leur carrière. Avec parfois des virages à 180 degrés. Métiers de passion, porteurs de valeurs, ancrés dans la tradition comme dans la modernité, les métiers de l’artisanat attirent les personnes en quête de reconversion professionnelle : ce sont les néo-artisans. Ils sont bouchers, ébénistes, fromagers, couturiers… Aujourd’hui, plus de 30 % des
nouveaux chefs d’entreprises artisanales proviennent d’un autre horizon professionnel. En parallèle, le niveau de qualification augmente. Un quart de ces nouveaux artisans sont diplômés de l’enseignement supérieur, parfois avec un Bac +5, ou cadres en reconversion (1). Dans son livre « La révolte des premiers de la classe », Jean-Laurent Cassely évoque ces reconversions, menées par des diplômés, souvent brillants.
La création du statut d’auto-entrepreneur en 2009, aujourd’hui transformé en celui de micro-entrepreneur, a constitué un levier supplémentaire, favorisant les reconversions. 60 % des créations d’entreprise sont aujourd’hui des micro-entreprises.

Des dispositifs de formation favorisant les reconversions
On ne s’improvise pas artisan. Certains métiers sont règlementés et requièrent parfois la maîtrise de techniques, dont l’acquisition passe par la formation. Une reconversion doit être préparée, anticipée en analysant la situation actuelle, le métier-cible et le chemin pour y parvenir. Le Conseil en évolution professionnelle ou le Bilan de compétences, dispositifs appartenant au champ de la formation professionnelle, constituent une première brique utile. Entre le métier fantasmé et la réalité, il y a parfois un monde. La formation peut également se concevoir sous forme de stages d’immersion permettant de découvrir tous les aspects d’une profession.
Le Congé individuel de formation, le contrat de professionnalisation ou d’apprentissage mais aussi le plan de formation de l’entreprise, les dispositifs Pôle emploi ou ceux mis en oeuvre par les collectivités locales constituent autant de pistes à étudier pour bâtir un parcours de formation cohérent et adapté à l’objectif.

Comment choisir son offre de formation ?

Sélectionner un organisme compétent et labellisé
Choisir le bon organisme de formation constitue une des clefs du succès. Mais la démarche n’est pas évidente. La France compte plus de 60 000 organismes agréés pour dispenser de la formation professionnelle. Des structures dont la compétence et le professionnalisme sont à géométrie variable.
Impossible donc de choisir au hasard.
Pour s’assurer du sérieux d’un organisme, la première étape consiste à vérifier s’il est labellisé. Le choix doit également prendre en compte les objectifs pédagogiques, les modalités de validation de la formation, l’expertise des formateurs et le suivi post-formation. Echanger avec des stagiaires permet également de dresser une liste des points forts et des points faibles des formations et de mesurer leur efficacité, au regard
du parcours professionnel.

L’expertise de la CMAR PACA
Pour la Chambre de métiers et de l’artisanat de région Provence-Alpes-Côte d’Azur, l’enjeu de la formation consiste à aider au développement des compétences individuelles et rendre possible l’adaptation des acquisitions aux projets professionnels, voire personnels. A ce titre, elle est en recherche d’amélioration continue dans la mise en oeuvre des formations, l’encadrement des équipes pédagogiques, la mise en conformité de son dispositif aux normes et règlements, l’accompagnement et le suivi de ses stagiaires.
Cette exemplarité a permis à la CMAR PACA d’obtenir une certification Qualité par l’AFNOR, qui reconnaît le professionnalisme des formations dispensées. La Chambre de métiers et de l’artisanat de région Provence-Alpes-Côte d’Azur propose une gamme complète de formations modulaires, flexibles, organisées dans la proximité, pour de faibles effectifs et dispensées par des spécialistes de l’entreprise artisanale. On s’y retrouve avec d’autres chefs d’entreprises, qui partagent des préoccupations similaires. Son offre s’étend des prestations de formation et d’accompagnement à la création d’entreprise, au développement de celle-ci (gestion, la commercialisation, Internet et réseaux sociaux, communication, langues, ressources humaines...), à la qualification jusqu’aux prestations liées à la transmission d’entreprise. Certaines de ces formations peuvent être qualifiantes (BM-BTM) dans les secteurs relevant de l’artisanat et en particulier en coiffure, pâtisserie, ébénisterie, fleuristerie et esthétique. Ces diplômes sont équivalents à des niveaux de Bac et de BTS. La CMAR PACA accompagne également les artisans dans le cadre de leur démarche de Valorisation des des acquis de l’expérience (VAE), de l’élaboration du dossier jusqu’à la présentation devant le jury.

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