Une Soirée des décideurs DCF sportive et militaire
- Par Sébastien Guiné --
- le 21 juin 2024
L’association des DCF Côte d’Azur, présidée par Natacha Fréneaux, organisait le 7 juin la 3e édition de sa Soirée des décideurs, intitulée « Commerciaux, dirigeants d’entreprises et militaires : tous sportifs de haut niveau ! » avec un invité de marque : le Général de corps d’armée Pierre-Joseph Givre, Directeur du service national et de la jeunesse au ministère des Armées.
Les près de 90 personnes présentes avaient pour elles tout le stade de l’Allianz Riviera, avec un dîner servi sur le bord de la pelouse. C’est Nicolas Stoeckel, secrétaire général des DCF Côte d’Azur, qui a eu l’idée de ces soirées, reprenant un format qu’il avait connu en tant que membre et président Jeune chambre économique. « J’ai organisé sept, huit soirées et j’ai constaté que c’était des soirées très conviviales où les gens partageaient sans stress, sans pression et sans obligation. C’est un bon moyen de mêler la convivialité et le simple plaisir de discuter, avec le monde des affaires », a expliqué Nicolas Stoeckel. « Je souhaitais donner un peu de relief à cette soirée et je voulais une personne un peu atypique », a-t-il ajouté au sujet de la présence du Général Givre, avec lequel il avait déjà pu échanger. « Il faut savoir que les anciens militaires sont de plus en plus recherchés dans les entreprises. Ce sont des gens qui savent gérer et piloter de la ressource, et qui savent, même jeunes, prendre des décisions en zone de stress, en zone de risques. Et aujourd’hui dans les entreprises je peux vous dire que c’est 100 % du temps. En plus, ils ont une éthique très forte et je pense que les jeunes générations attendent cela : de la transparence et de l’éthique », a assuré le secrétaire général de l’association. « Généralement, quelqu’un qui est venu chez nous a le savoir-être et, peut-être, des savoir-faire de management », a confié le Général Givre. « Je pense que c’est positif » que des réservistes intègrent des entreprises, même si « la vraie question est celle de l’acculturation entre les deux mondes, civil et militaire. Il y a un intérêt, des deux côtés, à expliquer qui on est, car ce sont quand même deux cultures différentes ».