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Résultats 2020 : la Caisse d’Épargne Côte d’Azur tient bon face à la crise

En 2020, son chiffre d’affaires a atteint 354,9 millions d’euros, en très léger recul (-1%) par rapport à 2019 (358 millions d’euros).

La Caisse d’Épargne Côte d’Azur (CECAZ) a enregistré un chiffre d’affaires (produit net bancaire) "relativement stable" en 2020 grâce à la croissance des crédits aux entreprises (+12%) selon Jean-Yves Morin, membre du directoire, pôle finances et expertises.
"Cette dynamique de crédits nous permet d’avoir cette résilience sur notre chiffre d’affaires même s’il a été impacté bien entendu par la crise, notamment le premier confinement puisque l’activité commerçante s’est arrêtée", a expliqué M. Morin lors de la présentation des résultats, mercredi 21 avril, au siège de la CECAZ.
"Les charges restent bien maîtrisées" à 211,7 millions d’euros, "la politique d’investissement reste offensive à plus de 7 millions d’euros, ce qui nous permet d’avoir un coefficient d’exploitation historique, à 59,6%, ce qui montre la performance de l’entreprise", s’est félicité Jean-Yves Morin.

Hausse du coût du risque

"Le coût du risque quant à lui s’établit à 39,6 millions d’euros, bien au-dessus de ce qu’on a eu en 2019 puisqu’on avait 23,8 millions d’euros, soit une croissance de plus de 40%. Évidemment c’est lié à la crise. On sait qu’en 2021 on va avoir un coût du risque élevé. Notre métier c’est aussi de prendre des risques. Mais avec notre performance, cela nous permet d’assumer ce type de risque", a-t-il confié.
Malgré cette hausse du coût du risque, le résultat net comptable s’élève à 71,6 millions d’euros.
"Cela va nous permettre d’investir sur notre territoire et d’accompagner nos clients", a estimé le dirigeant.
En 2020, la CECAZ a octroyé pour plus de 500 millions d’euros de PGE (prêts garantis par l’État) et de PGE « saison  », à plus de 4.100 clients, dont 45% de professionnels et de TPE du commerce et du secteur du tourisme, hôtellerie et restauration. Il y a également eu 6.500 reports d’échéances pour un montant de près d’un milliard d’euros.

RSE et TEE

L’établissement bancaire s’est vu confier 17 milliards euros d’épargne et a accompagné 30.000 projets en 2020, dont 9.000 projets immobiliers, ce qui représente plus de 15 milliards d’encours de crédits.
"On a continué à soutenir l’économie régionale, c’est notre ADN", a souligné le président du directoire Claude Valade.
Près de 650.000 euros ont été consacrés à la RSE (Responsabilité sociétale d’entreprise) au travers de projets solidaires, du mécénat, de l’inclusion financière et de l’accompagnement de créateurs d’entreprises.
Au niveau de l’emploi, la Caisse d’Épargne Côte d’Azur a recruté 343 personnes, tous contrats confondus. "Nos recrutements sont quasiment exclusivement des recrutements de jeunes, 80% ont été faits sur les moins de 30 ans et on voudrait attirer 80 nouveaux alternants" en 2021, a détaillé M. Valade. Pour 2021 justement, la caisse régionale fait le pari d’un"rebond " avec comme priorités le soutien aux jeunes et l’accompagnement des clients dans la TEE (transition énergétique et écologique).
"On est convaincu que notre mission est d’essayer de trouver une solution pour chacun de nos clients", a affirmé Claude Valade.

La Banque de l’Orme prend soin des entreprises en difficultés

Créée en 2020 au niveau du groupe et déclinée localement, la Banque de l’Orme a pour objectif d’accompagner les entreprises en difficulté financière pour les aider à rebondir, en favorisant la poursuite de l’activité économique en procédure collective (sauvegarde ou redressement judiciaire).
Aujourd’hui, l’entité de la CECAZ compte près de 130 clients, dont 75% de clients pros et pros-TPE.
"On va avoir des situations compliquées. On estime qu’on pourrait aller peut-être jusqu’à 500 clients" en 2021 ou 2022, reconnaît Jean-Yves Morin, membre du directoire. Les clients peuvent recourir à l’expertise d’une équipe de trois spécialistes de l’environnement des procédures judiciaires et bénéficier d’un circuit court de décision.

Photo de Une De gauche à droite : le président du directoire Claude Valade, la présidente du conseil d’orientations et de surveillance Françoise Lemalle et le membre du directoire, pôle finances et expertises, Jean-Yves Morin. DR S.G

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