Le « lab éphémère » (…)

Le « lab éphémère » d’Orange Sophia, une expérimentation concluante

Pendant quatre semaines, de début avril à début mai, les salariés du site de Biot ont pu découvrir tout ce qui fait l’intérêt d’une « code room ». A commencer par les rencontres.


Thomas Chappe, « monsieur code room » d’Orange, a fait des émules. Raphaël Anjou, alternant chez Orange Business, et Kamel Aouad, entourés d’autres collègues ont installé une « code room » temporaire, baptisée « Lab éphémère », sur le site Campus Orange Sophia, inauguré en juin 2023.


« On a eu envie d’avoir quelque chose de similaire à la « code room » sur notre campus. On voulait vérifier qu’il y avait bien un besoin. On a décidé de faire un lab éphémère pour pouvoir tester sur un mois plein de formats différents », raconte Raphaël Anjou, très satisfait de cette première. «  Cela a permis de faire se rencontrer les gens. Cela nous permet de mieux nous connaître, de mieux connaître nos métiers, de voir ce qui nous anime ». Sans oublier de garder « en tête le côté business et les objectifs  ». «  On est très satisfaits de l’accueil qu’on a eu et de la participation », abonde Kamel Aouad, développeur informatique. «  Les ateliers qu’on a proposés étaient multidisciplinaires : de l’électronique, de l’informatique mais aussi du coaching agile. On a proposé des ateliers qui ne sont pas forcément dans le domaine technique  ». Pour Raphaël Anjou, étudiant dans la filière sciences informatiques de l’école Polytech Nice Sophia, «  il y a beaucoup de compétences différentes et dans un fab lab, on restreint sur un certain nombre de compétences techniques ». D’où leur souhait d’avoir un lab éphémère ouvert au plus grand nombre. Kamel Aouad a « apprécié l’enthousiasme, l’intérêt de la part des collaborateurs d’Orange et l’engagement des intervenants car ce sont des salariés d’Orange  ».

Exemple concret

Charlène Mourlan, Kamel Aouad et Raphaël Anjou. ©S.G

Parmi ces intervenants, Charlène Mourlan, ergonome IHM et UX designer, qui a animé plusieurs ateliers, dont celui du « crayon collaboratif », qui comme son nom l’indique permet de travailler la dynamique de groupe, l’écoute et l’entraide. « Il y avait beaucoup de monde  », se félicite Charlène Mourlan, « très satisfaite ». «  Il y a des gens qu’on ne connaît pas et on arrive à mieux échanger. Cela met du dynamisme. On est quatre entités sur le campus, on se croise et il n’y pas toujours d’échanges qui se créent derrière  », explique-t-elle, espérant que «  cela aille plus loin » que le « lab éphémère ».
Céline, une participante qui connaissait la « code room », est repartie convaincue, séduite par le format court, l’aspect découverte et le côté vivant. «  Ce qui m’a plu ce sont les aspects ludiques, ceux sur la coopération également. Cela permet de voir d’autres manières d’aborder le travail en équipe. Rendre une équipe plus coopérative, bien transmettre les informations, ce sont des choses qui me tiennent à coeur  », souligne-t-elle.

Malgré sa durée limitée dans le temps, le « lab éphémère » a même permis, comme une « code room », d’améliorer des méthodes de travail. « Un coach agile a pu y tester son atelier, prendre en compte les remarques et refaire son atelier chez un client. Il était alors plus serein  », confie Raphaël Anjou, fier d’avoir pu assister à cet exemple concret. «  On a vraiment eu un cas où le ‘Lab’ a permis de tester quelque chose qui a ensuite été apporté avec des améliorations au client ».

Photo de Une ©S.G