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Mobilités : la Ligne Nouvelle Provence Côte d’Azur en phase de réalisation

Le projet de Ligne Nouvelle Provence Côte d’Azur (LNPCA) entre, à compter de juillet 2025, dans sa phase de réalisation, après avoir obtenu une déclaration d’utilité publique. Le chantier vise à moderniser le réseau ferroviaire existant sur l’axe Marseille – Toulon – Nice, avec pour objectif une amélioration de la régularité et de la capacité des trains du quotidien.

Porté par l’État, la Région Sud, l’Union européenne et onze collectivités territoriales*, le projet représente un investissement de 3,6 milliards d’euros. Selon les porteurs du projet, les financements sont « confirmés et sécurisés  ». Les travaux ont commencé - phases 1 et 2-, tandis que les phases ultérieures – dites « phases 3 et 4 », envisagées à l’horizon 2050 – feront l’objet d’un débat public, sous l’égide de la Commission nationale du débat public.

Des améliorations concrètes dès 2030

Le projet prévoit plusieurs aménagements techniques. Parmi eux : une traversée souterraine de Marseille, la création d’une nouvelle gare à Nice Aéroport avec jusqu’à six trains par heure en période de pointe, et la mise en place d’une navette ferroviaire à Toulon, avec quatre trains par heure. L’offre sur la ligne Marseille – Toulon – Nice sera également renforcée, avec jusqu’à trois trains rapides par heure dans chaque sens. Une augmentation des dessertes est aussi annoncée dans le Var, entre plusieurs communes dont Toulon, Hyères, Saint-Cyr, Les Arcs et Saint-Raphaël.
Le projet comprend également des engagements sur l’emprise foncière et l’impact environnemental  : 0,7 hectare de terres agricoles et moins de 3 hectares d’espaces naturels seraient mobilisés, selon la fiche de présentation transmise par les maîtres d’ouvrage. Le recours accru au train est présenté comme un levier de réduction de la pollution de l’air et des émissions de gaz à effet de serre sur un axe de transport fortement fréquenté.

« La Ligne Nouvelle est enfin sur les rails ! Les travaux ont démarré cette année, les financements de l’Europe, de l’État et des 11 collectivités partenaires sont sécurisés. C’est un projet attendu par tous, dont l’intérêt général est reconnu et dont les bénéfices pour les habitants, les territoires et les générations futures sont incontestables  », souligne Renaud Muselier, président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur et président délégué de Régions de France.

Un projet progressif

La LNPCA s’inscrit dans une approche progressive : seules les phases 1 et 2 sont engagées pour l’instant, tandis que les phases 3 et 4, envisagées à l’horizon 2050, feront l’objet d’un débat public encadré par la Commission nationale du débat public. En encourageant le report modal vers le train, la LNPCA ambitionne de réduire significativement la pollution de l’air et les émissions de CO2 sur un des axes de transport les plus fréquentés du pays.



* Métropole Aix-Marseille-Provence, Métropole Toulon Provence Méditerranée, Métropole Nice Côte d’Azur, Département des Bouches-du-Rhône, Département du Var, Département des Alpes-Maritimes, Communauté d’Agglomération Sophia Antipolis, Cannes Pays de Lérins, Dracénie Provence Verdon Agglomération, Pays de Grasse, et AFIT France.

Visuel de Une ©SNCF / LNPCA