Les clignotants étant (...)

Les clignotants étant au rouge on passe donc au vert...

Tout le monde l’avait vue venir, maintenant elle est là, la vague verte qui a déferlé sur de grandes villes comme Lyon, Bordeaux, et Marseille.
Reste à savoir les inévitables conséquences nationales d’un scrutin local, et d’abord l’ampleur du remaniement ministériel annoncé pour entrer dans une nouvelle phase du quinquennat.
Cette dernière ligne droite avant 2022 est... sinueuse. Conséquences des gilets jaunes et de la crise économique qui va frapper durement, on prête à Emmanuel Macron la volonté de prendre un virage social, quitte à s’autoriser des libertés avec le désendettement et la maîtrise des comptes qui étaient jusqu’alors la doxa du gouvernement.
Plus populaire que le président, ayant incontestablement acquis une "stature" dans la tourmente sanitaire, Édouard Philippe sera t-il celui qui conduira l’action jusqu’au terme de la mandature ? Pas sûr. L’homme à la barbe neige et charbon attend son heure en restant bien campé sur ses convictions, et on le voit mal après trois années d’actions toujours orientées dans le même sens jeter ses convictions aux orties. Les candidats à sa succession ne manquent pas mais, s’étant taillé un costume XXL en passant avec succès de la mairie du Havre à Matignon, il sera difficile à remplacer. Pour le président, l’équation est complexe, les marges de manœuvre assez minces, et dans le pays les attentes aussi importantes que parfois contradictoires : environnement, travail, pouvoir d’achat, etc. Haut les cœurs !

Jérôme Cahuzac, Patrick Balkany, François Fillon... Doit-on se réjouir de voir en France la justice déboulonner des statues et les envoyer au cachot ou craindre les excès d’une hypothétique "République des juges" ?
En tout cas, l’actualité récente montre que Jean de la Fontaine a pris un petit coup de vieux, lui qui écrivait dans les animaux malades de la peste que
"selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir".

Gonflé, Mike Pompeo, secrétaire d’état de Donald Trump !
S’il ne s’est pas offusqué que l’UE maintienne ses portes fermées aux Américains en raison de la pandémie, il a souhaité que la réponse européenne soit basée "sur la santé et sur la science". Question santé, pour avoir minimisé les risques, l’administration US doit maintenant faire face à 40 000 nouveaux cas de contamination par jour, 130 000 morts et 2,3 millions de personnes infectées (record du monde). Et question science, Trump a démontré sa compétence en proposant d’injecter du désinfectant dans les poumons des malades et en annonçant - sans rire - que ce "virus étranger" disparaîtrait "comme par miracle" avec le printemps...

deconnecte