Sur un malentendu...

Sur un malentendu...

La lourde défaite du PS dès le 1er tour des élections départementales était-elle évitable ? Non. Evidemment non. Les électeurs qui ont porté François Hollande à l’Elysée en 2012 sont restés à la maison ou ont choisi de voter pour le FN. Le PS atteint donc péniblement la barre des 20% sans que cela ne profite d’ailleurs aux amis de Mélenchon, Duflot et consorts.
Rien d’étonnant...Le Président de la République a été élu sur un malentendu. Tout à son combat contre "le monde de la finance" pendant la campagne présidentielle, François Hollande avait fait quelques promesses mirobolantes.
Mais, rattrapé par une crise économique persistante, le voilà contraint de faire volte-face et de s’engager sur un programme de réformes qui met le feu à la gauche. Problème : le chef de l’Etat n’a pas, n’a plus de majorité pour sa nouvelle politique.
Avant lui, François Mitterrand s’était également assis sur ses engagements électoraux au nom du retour au réel, déstabilisant ses électeurs au point de les perdre, scrutin après scrutin.
Sur ce drame de la gauche à l’épreuve du pouvoir, c’est ce bon Jean-Claude Dus qui a tout dit dans le film culte Les Bronzés font du ski : « On ne sait jamais, sur un malentendu, ça peut marcher ». Sauf que, pour François Hollande, ça ne marche plus...

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