Villefranche-sur-Mer (...)

Villefranche-sur-Mer : inauguration du parking Barmassa

La Ville de Villefranche-sur-Mer et la Société Publique Locale Villefranchoise se mobilisent pour simplifier la vie des riverains, au meilleur coût, en matière de stationnement. Les dispositifs sont mis en synergie : le stationnement sur voirie est ainsi couplé à la gestion dynamique des parkings publics.

Le choix du service public par rapport à la gestion privative, permet d’être réactif, pratiquement à prix coûtant, dans l’intérêt général. A terme, 1000 places de stationnement seront mises à disposition et permettront de régler la problématique du stationnement à Villefranche. Une des facettes de ce vaste programme est le parking de la Barmassa, inauguré officiellement le 31 octobre et ouvert au public depuis le 1er octobre 2012. La Société Publique Locale Villefranchoise assure, dans le cadre d’une délégation de service public depuis le 2 janvier 2011, la gestion des parcs de stationnement Wilson et Marinières. Lors de sa séance du 18 septembre 2012, le Conseil Municipal, dans le cadre d’un avenant à cette DSP, a confié à la SPLV la gestion du parking de la Barmassa. La SPLV reversera annuellement à la municipalité un bénéfice lié à l’exploitation du parking. Cette année, ce dernier d’élèvera à plus ou moins 270 000 €.

Cette inauguration s’est déroulée en présence de hautes personnalités. M. Raymond FLOC’H, Sous-préfet de Nice-Montagne, a rappelé dans son discours la convergence du rôle des collectivités à l’échelle de la commune, et celui de l’Etat à l’échelle du département, vers le même objectif : "utiliser l’aménagement du territoire pour que chacune et chacun se sente bien là où il vit et là où il travaille. Prendre en compte, pour les soulager, les contraintes liées au stationnement, c’est ainsi affirmer ce droit pour tous à trouver au sein de sa commune des équipements, des lieux de vie et des animations qui contribuent au bien-être et à l’épanouissement de chacun. C’est dans cet esprit, en tous cas, que l’Etat conçoit l’avenir du territoire des Alpes-Maritimes : un avenir qui doit intégrer désormais à la fois le développement urbain, en lien avec le développement économique et social de nos villes, mais aussi le concept de la durabilité, qui doit présider à tout projet de développement harmonieux du territoire."

M. FLOC’H s’est également exprimé sur la lutte contre l’engorgement urbain, un enjeu du développement des modes de transports doux. "De ce point de vue, à l’heure de la mobilité durable, il pourrait sembler à contre-courant de l’histoire d’inaugurer un équipement dédié au transport individuel : mais ce serait oublier qu’à l’occasion du salon européen de la mobilité, le 5 juin dernier, la ministre de l’écologie a rappelé que la lutte contre l’engorgement urbain, qui peut comporter développement du stationnement de proximité, était également un outil du développement durable. Ainsi, pour penser et mettre en œuvre les déplacements de demain, il s’agit désormais pour l’Etat et les collectivités de mettre le service et la qualité du transport au cœur de l’action publique, notamment en investissant la sphère du développement des modes de transport doux : vélos, bus à haut niveau de service, et infrastructure dédiée à l’intermodalité. Dans cette perspective, il est revenu à l’Etat d’en fixer le cadre à travers la conférence environnementale, mais il appartient aux collectivités de prendre des initiatives et de les réaliser pour accompagner la mutation de nos villes vers la transition énergétique, et ainsi rester maître de notre destin en demeurant maître de notre cadre de vie. Nous savons que les besoins de nos concitoyens en matière de transport sont de plus en plus pressants et individualisés".

M. le Sous-préfet a conclu son discours en citant les propos de la ministre de l’écologie Nicole Bricq, concernant l’importance "de répondre à ces besoins par une palette large et diversifiée et d’apporter des solutions innovantes, en mettant en avant des modes de transport complémentaires adaptés aux rythmes de vie actuelle et aux exigences du développement durable".

deconnecte