
Les trophées de Saint-Paul : Pétanque, notoriété et solidarité
- Par Marine Einaudi --
- le 4 juillet 2025
Une vingtaine de personnalités du petit écran était présente le 28 juin à Saint-Paul-de-Vence pour titiller le cochonnet sur la place dite du jeu de boules et collecter des fonds pour la Fondation Lenval.
« We can count on him », au commentaire l’irréductible Nelson Monfort, toujours enclin à encourager ses coéquipiers. Les bons mots fusent de ce côté de la place de Gaulle. « Allez Nelson, joue-nous ta mélodie ! » L’humoriste Patrick Adler est en très grande forme malgré une chaleur étouffante. « Tout le monde a chaud mais Patrick a d’l’air. » L’ancien animateur de télévision Philippe Risoli part d’un éclat de rire. Ce samedi-là à Saint-Paul-de-Vence, ça galèje, ça pastrouille, ça tire et ça pointe… mais personne ne sera Fanny. L’objectif n’est pas la gagne à tout prix mais plutôt une envie de prendre une grande bouffée de nostalgie.
« L’impression d’être en famille »
« C’est un village mythique, cette place a eu ses lettres de noblesse en matière de pétanque avec des gens comme Yves Montand, Lino Ventura, Henri Salvador… » Philippe Risoli participe avec plaisir à cette aventure initiée par le musicien Jean-Félix Lalanne qui, avec deux copains, Julien Morgan et Jennifer Guiborat, a fait le pari de renouer avec la tradition pour cette première édition des trophées. « Quand j’étais petit, j’étais fasciné par les images de la place de St Paul et des concours de pétanque des grandes stars de cinéma qui se comportaient simplement en jouant aux boules. Je voyais des gens qui ‘n’existaient pas’ être des êtres humains normaux », confie Jean-Félix Lalanne. En neuf mois de temps, le défi est relevé et, à en croire les boulistes, la partie est gagnée. « C’est cosy, on a l’impression d’être en famille. On joue sous le cagnard, mais on rit, et on ne rit pas sur un programme prédéfini, un spectacle, on rit naturellement, ça fait du bien, on aime beaucoup ce genre de manifestation, tout en sachant que ça sert une bonne cause », résume Patrick Adler, ancien pensionnaire des studios de France Inter et de France 3.
« Première petite pierre »
« Quand Jean-Félix m’a parlé du projet et de l’association, je lui ai tout de suite dit : dis-moi quand et où, et j’y serai. On a la chance de pouvoir faire avancer les choses en participant à ce genre de rassemblement et de faire profiter les enfants en donnant de notre personne, et on le fait avec si peu d’effort… » Louisy Joseph, du groupe des L5, n’a pas hésité une seconde à rejoindre l’aventure. Même réaction pour Patrick Sabatier, Jean-Pierre Castaldi, Shirley et Dino… ou encore Cécile de Ménibus : « Je suis une fille très engagée. Les associations ont besoin de nous. C’est aussi notre travail en tant que personnalités de donner de nous-mêmes. Je dis souvent aux gens : j’ai eu la chance, grâce au public, d’avoir cette notoriété, cette carrière. En échange, je dois rendre quand on a besoin de moi. »