Étiquetage : beaucoup (...)

Étiquetage : beaucoup de mentions obligatoires mais pas toujours faciles à déchiffrer...

À l’occasion du salon AGECOTEL des professionnels des métiers de bouche, retour sur les obligations d’étiquetage sur les emballages. Bonne lecture et... bon appétit !

Plus de transparence

Le règlement européen Inco prévoit les mentions obligatoires devant figurer sur les produits alimentaires. Il est applicable depuis le 1er janvier 2017 à toutes les denrées préemballées (bricks, bouteilles de jus de fruit, boîtes de conserve, etc.) mais pas à celles qui sont emballées devant vous, comme le fait votre vendeuse de fromage frais sur le marché.
Les fabricants et producteurs ont dû s’adapter aux nouvelles exigences (?) de transparence pour informer les consommateurs.

Lecture complexe

Le mieux étant l’ennemi du bien, il faut reconnaître que la lecture des étiquettes n’est pas toujours aisée : subsistent encore des informations difficilement déchiffrables à moins d’être un expert (liste des conservateurs, agents de sapidité etc) et la prolifération de labels (bio, appellations...). La composition exhaustive de tous les ingrédients qui doit figurer aboutit à des phrases comme "susceptible de contenir des traces de..."

Douze mentions obligatoires

Les laboratoires travaillant sur les matières animales - conservation, transformation - doivent disposer d’un agrément de la Direction de la cohésion sociale et de la protection des populations. Laquelle garantit les normes sanitaires et délivre l’estampille de salubrité qui permet la traçabilité du produit. Par ailleurs, douze mentions sont obligatoires sur un emballage alimentaire.

Premier contact

La dénomination sert à identifier rapidement le produit dans les étals (exemple pizza aux fruits de mer) et doit être accompagnée d’une mention sur l’état de conservation (surgelé, pasteurisé, lyophilisé, en poudre, en conserve...).
Le nom et adresse du fabricant doivent figurer sur l’étiquette, ainsi que
la quantité qui devra être imprimée avec des lettres d’une hauteur normalisée pour la lisibilité.

Carte d’identité

L’étiquette doit aussi comporter l’origine du produit (pays de fabrication), obligation qui peut s’étendre à la liste des ingrédients. Pour la viande, le(s) pays de naissance, d’élevage, d’abattage doivent figurer, ainsi, éventuellement, que le label ou l’Appellation d’Origine Contrôlée AOC.
L’estampille de salubrité renseignera sur le lieu de fabrication.

Valeurs nutritives

Pour ne pas s’angoisser sur la balance...
Elle sont souvent indiquées pour 100 grammes de produit ou en pourcentage des apports journaliers recommandés (AJR). Elles comportent les valeurs énergétiques, graisses, sucres, acides gras saturés, glucides, fibres, sel. Obligatoires pour les produits industriels, mais pas pour les produits fermiers.

Les ingrédients

Doivent figurer tous ceux entrant dans la composition, et par ordre de proportion. Les additifs (antioxydants, conservateurs...) sont indiqués par la lettre E. Les allergènes doivent être écrits en gras : gluten, œufs, lait de vache, poisson etc. Inco en a prévu une liste de quatorze dont la mention est obligatoire.

Obligations diverses

La date limite de consommation (DLC) ou la date de durabilité
maximum (DDM). La teneur en alcool pour les produits en contenant plus de 1,2%. Le lot de fabrication, pour la traçabilité.
Le logo de l’entreprise qui fabrique l’emballage. L’estampille de salubrité.
Pour en savoir plus : agriculture.gouv.fr/etablissements-agrees

Photo de Une DR JMC

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