Le e-commerce fait (...)

Le e-commerce fait désormais (presque) jeu égal avec les magasins "physiques"

Le chiffre d’affaires des boutiques de quartier et des hypermarchés a été quasiment rattrapé par celui réalisé sur internet depuis un ordinateur ou un smartphone. Et ce n’est pas fini...

+ 14% par rapport à 2016

Quasi inexistant il y a encore dix ans, le e-commerce fait désormais quasi jeu égal avec le commerce traditionnel.
Au premier trimestre, les Français ont dépensé 20 milliards d’euros sur internet, un niveau jamais atteint, en progression de 14% par rapport à la même période de l’année dernière.

300 millions de transactions

Selon la Fevad (Fédération de l’e-commerce et de la vente à distance)
le nombre des transactions a atteint les 300 millions au 1er trimestre.
La progression est certes moins forte que ces dernières années, mais cela est logique, car elle ne pouvait pas rester éternellement sur un rythme aussi "explosif" qu’à ses débuts. Le e-commerce concerne désormais tous les domaines, du rouge à lèvres à la voiture, en passant par les vacances et le high tech.

Même les seniors

Avec un panier moyen à 69 euros, internet fait jeu égal avec le commerce physique en magasin, ce qui prouve une banalisation de cette pratique. Même les seniors, qui avaient du retard pour la maîtrise de l’ordinateur et des smartphones, ont rattrapé leur handicap puisque sur cette tranche de population huit sur dix ont déjà acheté sur la toile. Il y a au total 37 millions de cyber-acheteurs en France.

Boom à Noël

Les ventes s’effectuent à 40% sur les sept plus gros sites marchands. Le leader est Amazon, qui reçoit 4 millions de visites par jour. Le e-commerce a connu une période faste avec les fêtes de fin d’année, les acheteurs y voyant le moyen de faire des économies, de se faire livrer sans perdre leur temps à faire la queue dans les magasins.

Un marché en croissance

Dans le domaine de l’e-commerce, tout évolue très vite : le nombre de sites est toujours plus important (+11% en un an) et un tiers des transactions est désormais réalisé depuis les smartphones. Au premier trimestre, selon la Banque de France, la vente des produits grand public a cru de + 7% sur le e-commerce alors que la consommation des ménages baissait de -2,7% sur la même période.

Le succès du "drive"

Selon une étude du cabinet Nielsen, il y a aujourd’hui 4 036 sites "drive" en France. Grâce à ce nouveau moyen, les ventes alimentaires sur internet ont décollé, contrairement à des pays voisins. En France, les grandes enseignes dominent ce marché.

Attention aux arnaques

La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a enquêté sur les fausses promotions et autres arnaques qui fleurissent régulièrement sur le net. En 2016, une vingtaine d’entreprises furent prises en flagrant délit de tromperie (articles réputés soldés mais vendus au même prix qu’avant, étiquettes gonflées pour afficher des rabais importants,
réductions en trompe l’œil, etc.) La société Amazon, qui a été condamnée, a depuis mis en place des procédures pour vérifier les infos données par ses fournisseurs.

Conseils

Pour des transactions plus sûres, préférez les sites connus et clairement identifiés : dans le cadre "adresse" du navigateur, ils présentent un petit cadenas de couleur verte indiquant des paiements sécurisés. Ne pas hésiter à interroger sa banque sur les garanties apportées à l’usage frauduleux de vos coordonnées bancaires. Certains établissements proposent des services comme l’envoi d’un SMS sur votre smartphone pour confirmer que vous êtes bien à l’origine de l’achat en cours.

Photo de Une illustration DR

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