Travail des femmes : (...)

Travail des femmes : elles s’imposent par leurs compétences

Dans l’entreprise aussi, les femmes sont l’avenir ! Elles sont de plus en plus nombreuses à diriger et à prendre des responsabilités dans les Alpes-Maritimes.

En chiffres

Selon l’INSEE, dans les Alpes-Maritimes, les femmes sont à quasi égalité avec les hommes en nombre d’emplois. 10 500 d’entre-elles travaillent dans l’industrie, 89 000 dans le commerce, les transports et le service, 79 000 dans l’administration publique, l’enseignement et la santé. Quelques centaines seulement dans l’agriculture. Elles occupent environ 200 000 postes salariés, contre 20 000 non salariés.

Actives et motivées

Un patron sur quatre des 66 500 entreprises du département est une femme. Et 30 % des créations de nouvelles activités sont de leur fait.
Pour s’entraider, elles ont créé plusieurs clubs et associations qui permettent aux petites nouvelles de bénéficier de l’expérience des anciennes. Par exemple Femmes 3000 ou Femmes chefs d’entreprises (FCE).

Engagées

Elles n’ont pas attendu la loi sur la parité pour s’engager dans la vie sociale et économique. Nombre d’entre-elles sont élues dans des instances comme les tribunaux de commerce, les organismes consulaires mais aussi dans les
collectivités locales. Elles y occupent des postes à responsabilité qu’elles ont su conquérir au fil des années, s’imposant davantage par leurs compétences que par leurs réseaux d’influence.

Dans les entreprises

La loi « Copé-Zimmermann » (2011) a fixé un quota de 40 % de femmes dans les conseils d’administration des grandes entreprises. On y est presque ! En tout cas, la France fait plutôt figure de bon élève en Europe.
Ce qui n’a pas empêché que 97 entreprises tricolores soient sanctionnées financièrement et 2 200 autres simplement rappelées à l’ordre (et à la loi). Allez messieurs, encore un petit effort...

Exemplaires

Plusieurs grandes entreprises nationales se distinguent pour avoir fait entrer des femmes dans leurs conseils d’administration et d’en avoir nommé d’autres à des postes de direction : CNP Assurances, Engie, L’Oréal et Sodexo sont des exemples... à imiter. Une loi d’août 2014 oblige les sociétés de + de 50 salariés à établir un "diagnostic" pour mesurer les écarts salariaux entre les deux sexes. Après le diagnostic, les femmes espèrent maintenant un "remède" efficace.

Arrêt de travail

Pour marquer les esprits, plusieurs mouvements – pas forcément féministes – ont appelé les femmes à cesser le travail ce 7 novembre à 16h34.
Un moment calculé "pile-poil" pour faire comprendre qu’en raison de la différence moyenne de salaire (20%) avec les hommes, elles ne sont
virtuellement plus payées à partir de cette date jusqu’au 31 décembre. Une discrimination salariale qui est le fait du privé, la fonction publique pratiquant l’égalité hommes/femmes.

L’indispensable "bras droit"

Dans l’artisanat ou le commerce, de nombreuses femmes ont le statut de "conjoint collaborateur". Elles y exercent des compétences multiples – gestion, commerce, communication, comptabilité etc. - et sont le vrai bras droit de leur patron et mari. Elles perçoivent à ce titre des prestations maternité (inférieures à d’autres catégories sociales) et cotisent à la "vieillesse". Ce statut a été élargi aux femmes pacsées.

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