Déchets plastiques : (...)

Déchets plastiques : ces villes qui s’engagent…

Dans un contexte de recrudescence des déchets liés au Coronavirus (gants, masques...) et alors que 80 % des déchets de plastique en mer trouvent leur source sur terre, la charte « Plages sans déchet plastique » pour des communes littorales éco-exemplaires permet aux cités du littoral de s’engager pour la préservation de leurs plages, à travers quinze actions concrètes.

Entre deux châteaux de sable et un parasol, il n’est malheureusement pas rare de trouver un mégot, une bouteille de crème solaire ou un sac plastique abandonné. Ces déchets terminent ensuite le plus souvent dans nos océans où ils commencent une longue désintégration. C’est parce que le déchet de plastique est celui le plus retrouvé dans nos mers que cette charte a été lancée en août 2020 à Biarritz par Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique. 
L’objectif est de sensibiliser, prévenir et mettre en place des dispositifs liés au nettoyage, ramassage ou tri des déchets. Des gestes autour de trois grandes thématiques (prévention ; sensibilisation ; ramassage, nettoyage, collecte et tri) ont été identifiés, allant de l’affichage d’information à l’organisation du ramassage des poubelles, la formation des agents ou encore l’expérimentation de la consigne sur les contenants alimentaires avec des restaurateurs volontaires. 
Expérimentée depuis 2019, cette charte établie avec l’Association nationale des élus du littoral (ANEL), l’Ademe, le Conservatoire du littoral et la Surfrider Foundation s’inscrit dans les mesures visant à atteindre l’objectif zéro plastique rejeté dans les océans d’ici 2025 du Plan biodiversité.

Dans notre région, sont engagées dans cette démarche Le Lavandou, Saint Cyr sur Mer, Saint Raphaël, Eze, Villeneuve-Loubet, Bormes-les-Mimosas, Fréjus, La Londe des Maures, Beaulieu, Vallauris, Cannes, Mandelieu la Napoule, Théoule sur Mer, Ramatuelle.
Une liste qui permet de constater que de nombreuses villes du littoral azuréen ne sont pas encore engagées dans cette démarche, ce qui ne signifie pas qu’elles ne font rien pour la protection de la mer, mais un effort d’information ne saurait faire de mal…

Aux lingettes et autres déchets abandonnés sur la voie publique et qui regagnent la mer via les égouts et l’écoulement pluvial, les masques sanitaires sont une nouvelle plaie qui vient perturber la nature. Trompés par l’apparence, des animaux marins comme les tortues caouanes, des poissons ou des oiseaux tentent de les ingérer ce qui provoque leur mort.
Ne perdons pas de vue que les poubelles publiques ne sont jamais très loin des lieux de baignade…

Photo de Une : Il y a toujours des poubelles à proximité même à la plage ! ©JMC

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