Transition énergétique :

Transition énergétique : Les 4 axes de l’Université Côte d’Azur

« Se saisir d’un enjeu sociétal de ce type-là, c’est l’ADN même du projet de l’Université Côte d’Azur  », a lancé Jeanick Brisswalter, président de l’Université Côte d’Azur et hôte de la 3e édition des AATE au Campus Sophia Tech. Il a fait part de l’ambition de l’Université de « jouer un rôle majeur », « à travers quatre axes principaux ».

Les 4 axes d’action

« Le premier axe est institutionnel, en ce sens où il y a une volonté de l’Université de mettre en place une direction dédiée au développement durable, qui a pour charge de coordonner l’ensemble des actions. Nous avons été lauréat du plan de relance énergétique avec 54 millions d’euros. Nous les utilisons pour être des démonstrateurs en termes d’innovation sur la transition énergétique, c’est-à-dire que nous abandonnons toutes les énergies fossiles et nous testons tous les types de nouvelles énergies ». Il a cité le photovoltaïque mais également la géothermie, les pompes à chaleur et les piles à hydrogène.

« Le deuxième axe est celui de la recherche. Nous avons besoin d’augmenter les connaissances dans le domaine pour pouvoir continuer à progresser, innover. Et ces connaissances ne sont pas seulement dans les sciences fondamentales. Elles doivent également être développées dans les sciences humaines et sociales car il y a une véritable problématique d’acceptabilité de la transition énergétique. On la voit au niveau du territoire, on la voit encore plus à l’international  ». Il a cité l’exemple du Kenya où il s’est rendu récemment. « Le problème des Kenyans c’est d’avoir l’électricité, ce n’est pas de l’économiser. A un moment donné il faut bien se poser la question des populations et d’envisager cette problématique à l’échelon mondial, avec des solutions qui sont différentes. Le troisième axe, c’est la formation, a poursuivi le président d’université. Nous avons adhéré à l’accord de Grenoble qui prévoit que tous les étudiants de toutes les filières doivent être formés aux grands enjeux du développement durable et de la transition écologique ».

Le quatrième axe énoncé par Jeanick Brisswalter est la relation entre la science et la société. « Si nous voulons faire en sorte que la transition énergétique soit acceptée et acceptable, il faut que l’on puisse former des citoyens éclairés. Aujourd’hui, c’est vraiment le scientifique qui doit porter la connaissance au niveau du grand public ».
Dans ce quatrième axe, il a également évoqué la diplomatie scientifique ou « comment faire en sorte que les universités jouent un rôle pour guider nos dirigeants politiques à un niveau local mais aussi au niveau international. C’est pourquoi notre université est très présente dans les COP. Nous étions à la COP27 et nous serons aussi, malgré le fait qu’elle se passe à Dubaï, à la COP28  ».

Photo de Une : Jeanick Brisswalter (au centre), aux côtés de Jean-Pierre Savarino et Armelle Simonnet-Delettre. ©S.G

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