Le PNR des Préalpes (...)

Le PNR des Préalpes d’Azur veut exploiter son potentiel en énergie solaire

Les tarifs réglementés de l’électricité devraient augmenter de 1,73% au 1er février, conformément à la dernière proposition de la Commission de régulation de l’énergie. Une hausse de plus, qui va porter à 13% la progression des prix depuis 2019. Si EDF met cette nouvelle augmentation sur le dos de la crise sanitaire, il est évident que l’électricité est vouée à devenir de plus en plus chère à l’avenir.


C’est l’une des raisons pour lesquelles le Parc naturel régional (PNR) des Préalpes d’Azur, qui rassemble 47 communes sur 4 intercommunalités, entend mieux utiliser le potentiel énergétique de son territoire
(schématiquement, les arrière-pays grassois et vençois). Une volonté qui s’inscrit dans un programme de transition comprenant aussi bien une stratégie d’économie de la consommation que le recours à de nouvelles ressources. Par ces deux leviers, le Parc espère concrétiser un objectif ambitieux : atteindre l’autonomie, en matière d’électricité et de chaleur, à l’horizon 2030.

Un simulateur très convaincant

Dans le "réservoir" à sa disposition figure l’énergie solaire. À exploiter "en respectant l’environnement, les paysages, le patrimoine et en optimisant les retombées économiques locales". Pour inciter la population à se lancer dans cette voie, le PNR a récemment publié un guide qui formule des recommandations pour l’intégration de panneaux solaires en toiture. Mais il met aussi à la disposition des personnes intéressées une plateforme en ligne développée en partenariat avec la start-up In Sun We Trust, spécialisée dans les installations photovoltaïques.
Cet outil, accessible depuis le site internet du Parc (rubrique "En action"), permet de calculer le potentiel solaire de sa propriété, mesurer la rentabilité d’un équipement en toiture, évaluer les aides disponibles et trouver des prestataires qualifiés. En quelques clics, grâce à "des données et des algorithmes qui font référence dans les secteurs de l’énergie solaire et de l’information géographique" (NASA, les Mines Paris Tech, Météo-France et l’IGN), le simulateur fournit des estimations économiques et énergétiques qui varient en fonction des surfaces de panneaux. Et il détaille les intérêts relatifs aux différents modes d’utilisation de l’énergie, qu’elle soit destinée à la revente, l’autoconsommation ou la seule production d’eau chaude.

Complète et très convaincante, la plateforme peut établir le contact avec un conseiller et garantir l’obtention d’un devis. Elle précise aussi l’éventuelle proximité du projet avec un site classé, qui exige alors un accompagnement particulier et l’avis d’un architecte des Bâtiments de France.

Photo de Une illustration DR

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