Valvital revitalise les thermes de Berthemont-les-Bains

Situé sur la commune de Roquebillière, le centre de Berthemont-les-Bains a repris vie en accueillant depuis juillet 2016 un nouvel établissement qui propose un spa thermal et un espace "aqua-détente" dans le décor majestueux du Mercantour. Trois piscines, un hammam, un sauna, vingt cabines, des soins d’eau, un institut de beauté et une salle de sport, telle est la recette qui a permis de réveiller cette partie de la vallée de la Vésubie.

Le syndicat mixte pour le développement de la vallée de la Vésubie et du Valdeblore a en effet confié au groupe Valvital, via une DSP, l’exploitation de ce centre de 4 000 mètres carrés.

Anouk Poinsot, assistante du directeur, travaille à Berthemont depuis 28 ans. Elle a vu la station trouver son second souffle, avec des premiers résultats encourageants.

"Nous sommes passés de la cave au cinq étoiles, lance-t-elle dans la salle d’accueil lumineuse avec vue sur les montagnes et la vallée. Nous avons triplé notre capacité d’accueil. Ici, c’était un plateau vierge ".

Tous les matins, deux cents curistes profitent des soins dans le cadre d’une cure conventionnée (18 jours) ou d’une cure santé dont la durée varie de six à douze jours. Depuis toujours, les eaux de Berthemont sont connues pour leurs vertus bienfaitrices. Que ce soit en rhumatologie (rhumatismes chroniques, polyarthrites, névralgies, arthroses) ou en maladies des voies respiratoires (rhinopharyngites, laryngites, bronchites, asthme), l’eau du Mercantour, riche en oligo-éléments, sulfurée, sodique, siliceuse, sort naturellement à une température de 29 degrés des roches cristallines.

Une résidence hôtelière en 2019

Grâce à leurs vertus thérapeutiques, les eaux soufrées agissent sur les articulations douloureuses et les eaux sulfurées sodiques sont recommandées pour les maladies ORL chroniques.
"Le matin et jusqu’à 13 heures, les curistes suivent leur parcours les amenant aux cabines de soins (balnéo, cataplasmes, massage et douche à jet), à un service ORL (humage, aérosol, nébulisation, irrigation nasale, etc.)" poursuit Anouk Poinsot.

D’autres se rendent à la piscine qui compte trois bassins.
"Le premier, une petite piscine à immersion, le second est réservé à la gymnastique assistée par un kiné. Le troisième est une piscine à l’eau de ville ouverte l’après-midi pour les visiteurs. C’est un espace de bien-être comprenant un couloir de marche à contre-courant qui favorise la circulation sanguine, une cascade et de l’eau sous très forte pression".
En effet, le spa thermal est ouvert tous les après-midi offrant bien- être, détente, hydrothérapie et cabines d’esthétique ainsi qu’une salle de gymnastique. À l’extérieur de la piscine, des transats sur une terrasse attendent les curistes et les clients du spa en manque de soleil, ainsi qu’un jacuzzi avec une eau à 38 degrés.

Depuis le 24 juillet, les curistes et les clients du spa peuvent déjeuner dans le restaurant de l’établissement, disposant d’une belle terrasse donnant sur la vallée. En revanche, ils ne sont pas, pour l’instant, hébergés dans l’établissement. "Dans deux ans, nous allons bénéficier de la construction d’une résidence hôtelière avec un parking souterrain" promet Anouk Poinsot.
L’aventure continue !

Quelques chiffres

17,2 m€ d’investissements à Berthemont.
39,7 M€ de chiffre d’affaires pour la Compagnie européenne des Bains.
2 500 curistes, capacité d’accueil par an.
36 employés en 2017.

Le directeur, Frédéric Prades

Né à Nîmes en 1963
1986–1999 : directeur d’offices du tourisme et de stations de ski.
2000-2005 : directeur de centres Pierre et Vacances.
2005-2009 : directeur des Thermes de Montbrun-les-Bains.
De 2009 à ce jour : directeur régional Groupe Valvital