Location saisonnière (...)

Location saisonnière et impôts

Dans le cadre d’un investissement locatif, la location "courte durée" offre généralement un rendement attractif mais présente un risque fort de vacance qui amoindrit la performance... Le point avec Bercy

Celle-ci sera par ailleurs dépendante de l’attractivité touristique du bien proposé. Choisir de louer son bien sur une courte durée, c’est-à-dire de manière saisonnière, peut sembler plus rentable que la location longue durée. En effet, pour un même bien, le propriétaire peut obtenir un loyer plus élevé à la semaine qu’au mois. La location "courte" peut se révéler judicieuse si vous souhaitez pouvoir récupérer ponctuellement le logement au cours de l’année, pour profiter d’une résidence secondaire quelques semaines par an par exemple. Mais cela oblige à le louer meublé. Il doit donc être entièrement équipé et entretenu avec le renouvellement des éléments usés ou détériorés car l’usure y est souvent plus rapide que celle d’un logement loué sur le long terme.

Le choix fiscal

Du point de vue fiscal, il faut s’acquitter, au-delà de la taxe foncière, de la taxe d’habitation et de la taxe sur les ordures ménagères. Les revenus locatifs sont par ailleurs soumis à l’impôt sur le revenu. Les revenus issus de cette activité bénéficient du même régime que la location de tout logement meublé.
Pour des recettes annuelles inférieures à 72 600 € HT, le propriétaire a le choix entre le régime réel ou le régime dit "micro-BIC". Ce dernier, plus simple, permet de bénéficier d’un abattement automatique de 50% sur les revenus locatifs. Pour des recettes annuelles égales ou supérieures à 72 600 € HT, il faut passer au régime réel qui permet tout de même de déduire l’ensemble des charges selon les dépenses réellement engagées.
Un investissement... personnel
Enfin, louer en saisonnier sollicite inexorablement du temps ou de l’argent. Remise de clefs, changement du linge, ménage du bien après chaque locataire… Toutes ces tâches demandent un fort investissement personnel ou représenteront un coût si elles sont déléguées à des agences.
Avant de mettre un bien en location saisonnière, renseignez-vous sur la législation propre à la commune où se situe votre logement. En effet, de plus en plus de municipalités encadrent cette modalité de location afin de faire face à la diminution de l’offre locative longue durée. À Nice, par exemple, les locations de type Airbnb doivent être déclarées en mairie.

Photo de Une illustration DR

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