À Aix-en-Provence, mieux

À Aix-en-Provence, mieux diagnostiquer l’endométriose

Le centre Résilience Chirurgie Santé Femme de la Clinique Axium participe à une étude nationale.

Le diagnostic de l’endométriose est long et complexe à poser et expose souvent les femmes à une errance médicale. Leurs douleurs sont fréquemment sous-estimées. Le diagnostic requiert une écoute attentive des symptômes, des examens cliniques et d’imagerie adaptés, et parfois une coelioscopie. Parmi les recherches menées pour améliorer le dépistage, le test salivaire Endotest est très prometteur. Il sera testé auprès de 25 000 patientes suivies dans 80 centres sélectionnés pour leur expertise. Ainsi, le centre Résilience Chirurgie Santé Femme de la Clinique Axium est l’un des trois centres retenus dans le département des Bouches-du-Rhône. Il entre dans cette étude qui démarre mi-mai 2025 pour une durée de trois ans et permettra aux patientes du territoire de bénéficier de cette innovation.

« Seules les patientes sélectionnées par le quorum des médecins du centre seront éligibles à l’étude sur l’Endotest. Il sera ainsi proposé aux femmes sujettes à des douleurs pelviennes chroniques et pour lesquelles il y a une suspicion d’endométriose alors que les bilans déjà réalisés sont négatifs. Ce test est une indication physiologique supplémentaire qui devrait permettre d’éviter les coelioscopies inutiles. L’étude à laquelle nous participons évalue l’impact de l’Endotest sur notre décision médicale. Néanmoins, pour les patientes souffrant de douleurs pelviennes chroniques, et pour lesquelles l’Endotest demeure malgré tout négatif, une prise en charge de cette douleur sera proposée », explique Christine Lévêque, chirurgien spécialisé endométriose, douleurs, dysfonction, au centre Résilience Chirurgie Santé Femme.

Photo de Une : ©clinique AXIUM