
À La Valette-du-Var, développement durable et cadre de vie
- Par Gilles Carvoyeur --
- le 11 mars 2025
En 2024, La Valette est devenue une ville plus résiliente, plus sûre mais également une ville plus verte.
En effet, comme en témoigne le classement des villes les plus vertes de France du site « Nos villes vertes », La Valette a désormais atteint le ratio de 116m2 d’espaces verts par habitant soit 7% de plus par rapport aux 109m2 de 2022.
PLANTATION DE 2 000 ARBRES
À ce sujet, le premier magistrat détaille la démarche de la collectivité : « Nous avons 36% de couverture arborée en zone urbaine (+10 points) et 58% de végétation totale (+24 points). Ce sont des données factuelles. Ces bons ratios témoignent de notre engagement pour l’environnement et se concrétisent par la présence de 2 jardins remarquables (Baudouvin et Orves), 4 parcs, 2 jardins publics, 10 squares et 2 plaines de jeu répartis sur l’ensemble du territoire. De plus, l’opération 1 enfant et 1 arbre, lancée en 2020, a conduit à la plantation de 1 810 arbres. L’objectif est de planter autant d’arbres en ville que la commune compte d’élèves soit 2 000 à terme ».
Dans le même temps, le service espaces verts de la Métropole travaille au quotidien à embellir l’espace public en innovant comme pour le nouvel espace vert du parvis Maryse Rousset inauguré, en juin dernier, à proximité du collège Bosco, qui est inspiré de la méthode japonaise Myawaki, créant un véritable îlot de fraîcheur et de verdure en milieu urbain.
Le maire reprend : « Pour innover dans notre engagement pour une ville plus durable, nous sommes ville pilote de TPM dans la collecte des biodéchets. Nous avons donc commencé à installer les premiers collecteurs de biodéchets, pour les convertir en compost naturel ».
9 KM DE PARCOURS VELO SECURISE
« Toujours concernant les déchets, l’opération « Coudon Propre », menée au printemps, a permis de mobiliser et sensibiliser les citoyens grâce à une grande opération de ramassage de déchets, organisée en collaboration avec la Région Sud. L’édition 2025 se fera en collaboration avec l’association Chercheurs en Herbe afin de sensibiliser davantage les plus jeunes.
En parlant des plus jeunes, nous avons choisi d’inscrire la commune, depuis 2021, dans le Programme Watty, programme pédagogique pour sensibiliser dès l’école maternelle aux économies d’énergie et aux enjeux du changement climatique ».
Ainsi, en 2024, c’est une Valettoise (Iris scolarisée en CE1 à François Fabié) qui a remporté le concours artistique national en illustrant brillamment la thématique « Mon école s’engage pour la planète ».
Pour les élus, la préservation de l’environnement passe aussi par la mise en place d’une stratégie de mobilité douce. Par exemple, depuis fin 2024, ce sont 9 km de parcours vélo sécurisés qui relient les différents quartiers de la ville. L’Avenue 83 et l’Université sont également desservies, ce qui permet d’aller de La Valette Centre ou Nord à La Valette Sud « en quelques coups de pédale » comme aime à le souligner Bernard Roux, adjoint en charge du dossier.
Toujours dans la thématique du cadre de vie, 2024 a vu le lancement du projet Anatole France.
VITALITÉ DU CENTRE-VILLE
« Ce projet est le fruit d’une décision courageuse de réhabiliter une ancienne école en un lieu de vie, qui accueillera une résidence-seniors dont les services seront gérés par notre CCAS ainsi que des logements pour tous, tout en augmentant la surface d’espaces verts. Il est fait en concertation avec les Valettois grâce à des ateliers, auxquels ont participé le Conseil municipal des enfants, le Conseil des sages et les Valettois. Il a été présenté lors de deux réunions publiques et s’inscrit dans une politique de logement permettant de maintenir la population dans le centre-ville pour répondre à la demande des Valettois de tous âges, des familles aux seniors, et ainsi éviter à la commune de perdre des habitants, et de vitaliser notre centre-ville.
La politique d’aménagement urbain que nous avons choisi nous permet la maîtrise du foncier et donc des projets que nous souhaitons en sacralisant certains espaces qui pourraient être utilisés par du privé. C’est le cas grâce à la convention signée avec l’EPF, qui a fait couler tant d’encre ces derniers temps à cause d’une désinformation nuisible, mais qui est en réalité un outil facilitant l’aménagement des projets nécessaires à l’avenir de la commune ou comme la propriété Jean où la maîtrise du projet nous permettra à terme d’ouvrir un parc de 6 000m2 », conclut Thierry Albertini.