En Israel, le temps (…)

En Israel, le temps de l’union sacrée est révolu

Le temps de l’union sacrée du peuple israélien derrière son drapeau suite à l’atrocité subie le 7 octobre semble révolu.


Depuis peu, des manifestations réunissant des dizaines de milliers de personnes ont lieu tous les samedis soirs « fin du shabbat » dans les principales villes demandant la libération des otages, la fin de la guerre et surtout la dissolution de gouvernement Netanyahou.

Manifestations place de la démocratie à Telaviv ©Marc Pollini

Jeunes ultras orthodoxes, Yeshiva de Bnei Brak ©Marc Pollini

Mercredi 3 avril, Benny Gantz figure majeure de l’opposition et membre du conseil de guerre israélien depuis le 7 octobre a appelé à des élections anticipées pour le mois de septembre alors que le calendrier électoral de la Knesset ne prévoit des élections qu’en 2026.
La coalition actuelle de Benyamin Netanyahou composée de deux partis ultra-orthodoxes est aujourd’hui mise à l’épreuve du fait de la question de l’exemption du service militaire des jeunes hassedim.
L’exemption du devoir militaire des jeunes ultra-orthodoxes était un acquis datant de la création de l’état d’Israël en 1947 et n’ayant aucune assise juridique. Ben Gourion, père de la Nation avait considéré à l’époque que cette communauté très minoritaire bénéficierait d’exemption au motif qu’ils consacreraient leur temps à l’étude des écritures saintes de la Tora, bible du judaïsme.

Jeunes ultras orthodoxes, Yeshiva de Bnei Brak ©Marc Pollini

Face à la pression de la rue et de l’armée, la cour suprême vient d’ordonner le gouvernement Netanyahou à appeler les 60 000 jeunes ultras orthodoxes.

Pour les chefs des deux partis ultra-orthodoxes, c’est tout simplement inenvisageable.

A gauche : Jeune Israélienne sous les drapeaux : Sirielle 18 ans de Creteil ayant fait son alia à l’age de 14 ans. À droite : Jeune Israélien sous les drapeaux ©Marc Pollini

Photo de Une : Manifestations place de la démocratie à Telaviv ©Marc Pollini