L'essentiel de l'actualit

L’essentiel de l’actualité de ce mercredi 11 décembre

Consultations en attendant la nomination

Les lignes continuent à bouger pour la nomination d’un nouveau Premier ministre. Hier, Emmanuel Macron s’est engagé devant les chefs de partis consultés à ce que le prochain locataire de Matignon discute « du fond » avant de nommer son gouvernement. Un proche du président affirme dans Le Figaro avoir noté « une unanimité des forces politiques pour ne plus dépendre du Rassemblement national  » tandis que le chef de l’État a dit à ses visiteurs «  sa volonté de ne pas dissoudre l’Assemblée nationale » d’ici la fin de son mandat en 2027. La nomination du nouveau Premier ministre devrait intervenir aujourd’hui ou demain… peut-être.

Acheter un arrêt maladie sur internet

Les sénateurs ont adopté deux amendements identiques visant à interdire les plateformes de télémédecine qui fournissent des arrêts de travail « de complaisance  ». Ces sites sont souvent hébergés à l’étranger et peuvent faire appel à des médecins exerçant hors de France. «  Chacun sait qu’il est possible d’obtenir, en quatre minutes, un arrêt de travail, en quelques clics sur Internet […] Il suffit de cliquer sur la liste des symptômes sans avoir même consulté un médecin », a expliqué la sénatrice Marie-Do Aeschliman (LR) pour qui ces pratiques « contreviennent à l’éthique à la déontologie médicale et pèsent également sur les comptes sociaux ». « Les arrêts de travail ont augmenté de 40 % entre 2012 et 2020 » a assuré l’élue des Hauts de Seine. Des actions judiciaires ont déjà été engagées par l’assurance maladie et l’Ordre des médecins pour faire fermer ces sites frauduleux. La ministre de la santé démissionnaire Geneviève Darrieusecq d’ailleurs déclaré qu’il y avait rarement des médecins derrière ces plateformes. « Vous entrez votre numéro de Sécurité social et vos coordonnées et vous achetez un arrêt maladie ».

De jolis loupés médicaux...

Une femme a accouché de son deuxième enfant sur... le parking des urgences d’un hôpital privé à Dijon. Faute de place, elle avait été refoulée et l’établissement avait préféré la réorienter vers la maternité la plus proche qu’elle n’a finalement pas eu le temps d’atteindre. Dans le froid, elle s’est installée sur un banc et a été aidée par un visiteur rejoint un plus tard par une équipe médicale.
À Montluçon, un chirurgien retraité et vacataire avait refusé pendant plusieurs jours d’opérer un patiente, préférant la traiter avec des médicaments. Au retour du chirurgien permanent, la dame avait été opérée mais trop tard puisqu’elle est décédée. Le chirugien vacataire été reconnu coupable d’homicide involontaire et condamné à un an d’emprisonnement avec sursis et à une amende de 8 000 euros. Il a aussi été condamné à la peine complémentaire d’interdiction d’exercer toute activité médicale pendant cinq ans, avec exécution provisoire uniquement pour cette peine complémentaire.

Foot : le Mondial hors jeu 

Le Mondial 2030 devrait être joué sur trois continents, avec trois matches en Amérique du Sud, une centaine au Maroc, d’autres en Espagne et au Portugal, pour les 48 équipes qui seront qualifiées au lieu des 32 jusqu’à présent. Un choix de la FIFA qui risque de booster le transport aérien avec des milliers de supporters dans les avions et donc de présenter un bilan écologique catastrophique.

Vous le saurez aussi

 La Cnil vient d’infliger une lourde amende de 50 millions d’euros (!) à Orange, lui reprochant à de glisser dans les messageries de ses clients des publicités entre les courriels, qui prenaient l’apparence de mails. La direction de l’opérateur «  conteste la sanction et le caractère totalement disproportionné de son montant  ».
 Le plus ancien prisonnier politique de Syrie a été libéré après 43 ans dans les geôles de Bachar al-Assad. Il s’agit d’un pilote qui avait refusé de bombarder des insurgés au début des années 1980. Des milliers d’autres prisonniers syriens ont recouvré la liberté ces derniers jours.
 Le projet de « loi spéciale » sur le budget sera bien présenté aujourd’hui en Conseil des ministres pour être débattu à l’Assemblée nationale (le 16 décembre) puis au Sénat (le 18). Ce texte doit notamment permettre à l’État de lever l’impôt à partir du 1er janvier.

Visuel de Une : Chacun sait qu’il est possible d’obtenir, en quatre minutes, un arrêt de travail, en quelques clics sur Internet ©DR