L'essentiel de l'actualit

L’essentiel de l’actualité de ce vendredi 2 mai

Accord minier entre l’Ukraine et les USA

Donald Trump est content : un accord sur les minerais ukrainien a été signé avec les États-Unis et l’Ukraine. Ce partenariat donne à Washington un accès prioritaire aux ressources minérales de Kiev, en particulier aux précieuses terres rares utilisées dans la haute technologie. Le texte prévoit la création d’un fonds de reconstruction et d’investissement destiné à leur exploitation. Vu de la Maison Blanche, cet accord permettra de compenser l’aide américaine apportée à l’Ukraine depuis le début de la guerre. Pour le secrétaire au Trésor Scott Bessent il « signale clairement à la Russie que l’administration Trump est engagée dans un processus de paix centré sur une Ukraine libre, souveraine et prospère à long terme ». Le même a aussi précisé qu’ « aucun État ni aucun individu ayant financé ou alimenté la machine de guerre russe ne sera autorisé à bénéficier de la reconstruction de l’Ukraine ».

Moscou pas satisfait par la nouvelle donne

Moscou, qui continue à pousser ses pions en Afrique, apprécie peu l’accord minier passé entre l’Ukraine et les États-Unis, le qualifiant même de « néocolonial  ». Pour l’ancien Premier ministre et ancien président Dimitri Medvedev, « Trump a cassé le régime de Kiev au point où celui-ci devra payer pour recevoir l’aide américaine avec ses ressources minérales ». Surtout, le Kremlin a bien compris que les États-Unis vont avoir un intérêt économique direct dans l’exploitation des terres rares, qui les rapproche bien plus qu’un simple traité bilatéral de défense avec le pays agressé.

Un nouveau train de sanctions contre la Russie

« La Russie de Vladimir Poutine n’a fait aucun effort, n’a envoyé aucun signe qu’elle est prête au cessez-le-feu et à la paix à laquelle aspire le président Donald Trump et à laquelle aspirent les Européens et bien évidemment les Ukrainiens ». C’est la déclaration de Jean-Noël Barrot, ministre des Affaires étrangères, faite hier à l’AFP. «  Nous allons, nous, Européens, accompagner cette initiative américaine avec un 17e paquet de sanctions » a annoncé le ministre, faisant écho aux propositions d’un sénateur républicain qui a proposé cette semaine de durcir les sanctions américaines contre Moscou. Pour lui, Vladimir Poutine, est le « seul obstacle » à la paix en Ukraine.

Près de 600 M€ d’avoirs criminels saisis l’an passé

L’action de l’Office national antifraude (ONAF) a saisi 596 millions d’euros d’avoirs criminels en France en 2024, soit presque quatre fois plus que l’année précédente. L’ONAF a réalisé 360 enquêtes qui ont permis de démanteler 44 organisations criminelles. La plupart de ces dossiers portaient sur des fraudes complexes et ont été confiées à cet organisme par le Parquet national financier (PNF), la Juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (Junalco) ou encore le parquet national antiterroriste. Parmi le « butin » de l’ONAF, des immeubles, des espèces et des comptes bancaires, des cryptomonnaies, de l’or, des voitures et des montres de luxe.

Apple en délicatesse avec la Justice fédérale américaine

Il n’y a pas qu’en Europe qu’Apple est accusé de distorsion des règles de la concurrence commerciale : une juge fédérale d’Oakland en Californie reproche à la firme à la pomme de ne pas se plier à sa décision qui l’oblige à ouvrir les iPhone à des boutiques d’applications concurrentes. Le géant du numérique s’est également assis sur l’obligation qui lui était faite de ne plus imposer aux éditeurs d’applis de passer par l’App Store, boutique d’Apple en ligne, ainsi que par son système de paiement. En conséquence, la magistrate effectue un signalement auprès du procureur fédéral pour que celui-ci examine l’opportunité de poursuites. Apple a fait savoir qu’elle allait se conformer à la décision de cour mais faire appel.

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