
Protoxyde d’azote : la sénatrice Alexandra Borchio Fontimp tire la sonnette d’alarme
- Par Service Rédaction --
- le 7 février 2025
Face à la recrudescence des drames liés au protoxyde d’azote, la sénatrice des Alpes-Maritimes demande au Ministre de l’Intérieur un durcissement de la législation.
Le protoxyde d’azote, plus connu sous le nom de « gaz hilarant », inquiète de plus en plus les autorités. Initialement utilisé à des fins médicales ou alimentaires, ce gaz fait l’objet d’un détournement dangereux, notamment chez les jeunes. Accidents de la route, troubles neurologiques et incivilités environnementales : les effets dévastateurs se multiplient.
La sénatrice Alexandra Borchio Fontimp a interpellé le ministre de l’Intérieur à ce sujet, insistant sur l’urgence d’une réponse législative. Son combat s’est intensifié après le décès tragique du sapeur-pompier niçois Jérémie Boulon, tué par un conducteur sous l’emprise de ce produit.
Un cadre législatif à renforcer
Déjà engagée dans la lutte contre les violences routières, Alexandra Borchio Fontimp milite pour une interdiction plus stricte du protoxyde d’azote. Elle propose de sanctionner sa consommation au volant, même en l’absence d’accident, et de renforcer les restrictions sur sa vente.
Mais les dangers ne se limitent pas à la route. La sénatrice souligne que « la consommation régulière ou tout du moins excessive crée des troubles d’ordre neurologique qui peuvent aller de la paralysie au décès du consommateur ». Par ailleurs, l’abandon des cartouches vides dans l’espace public pose un risque environnemental et peut provoquer des explosions accidentelles.
Un combat prioritaire pour la sécurité publique
Déterminée à faire évoluer la législation, Alexandra Borchio Fontimp appelle à une mobilisation générale pour protéger la population, et en particulier les jeunes. Cette problématique de santé et de sécurité publique devient une priorité politique, et la parlementaire confirme qu’elle restera
pleinement mobilisée pour faire adopter ses propositions.