14 août 2025
Pour le maire de Nice il faut ajuster les mesures préfectorales à la situation réelle du territoire.
« Les décisions de classement en alerte sécheresse doivent reposer sur des indicateurs précis, locaux et actualisés. » Pour Christian Estrosi, président de la Métropole Nice Côte d’Azur, il est temps d’ajuster les mesures préfectorales à la situation réelle du territoire.
Selon la Régie Eau et Assainissement, « les niveaux des nappes phréatiques et des ressources mobilisées restent supérieurs à ceux observés en 2021, 2022 et 2023 » et « demeurent parfaitement satisfaisants au regard des besoins ». L’année 2024, « la plus pluvieuse depuis plus de dix ans », a permis de reconstituer les réserves. Depuis 2013, plus de 270 millions d’euros ont été investis pour moderniser les réseaux, sécuriser l’approvisionnement et améliorer l’assainissement.
Cette situation tranche avec les arrêtés préfectoraux. À Cagnes-sur-Mer, classée en « alerte renforcée », les douches de plage sont fermées. « Au vu des données disponibles, il semble que le classement puisse être réévalué », plaide la Métropole, qui souhaite la réouverture de ces installations. Engagée dans « un esprit de responsabilité et de gestion anticipée », la collectivité met en avant son Projet de Territoire pour la Gestion de l’Eau sur le bassin du Var, lancé en 2022, pour « anticiper l’avenir et construire une vision partagée » de la ressource.
À noter qu’une conférence de presse de la préfecture s’est tenue jeudi 14 août pour présenter un nouvel arrêté « sécheresse » et le détail des communes concernées par un renforcement des restrictions. La préfecture a placé 30 communes en alerte renforcée et 15 communes au stade d’alerte.