25 octobre 2025
Budget : « S’il n’y a pas d’évolution d’ici lundi ce sera terminé », met en garde Olivier Faure
Un nouveau centre de rétention administrative, qui doit suppléer celui de Nice, vétuste et n’offrant que 40 places, ne sera finalement pas réalisé dans la Cité des parfums. Cette piste de travail, explorée par Bruno Retailleau et le maire de la sous-préfecture Jérôme Viaud, a été abandonnée par l’État en raison d’une « impossibilité technique » de construction. Mais le maire de Grasse continue à plaider pour le doublement de la maison d’arrêt située sur sa commune, pour consolider le pôle judiciaire et pénitentiaire, un projet qui fait, selon lui, « l’unanimité dans le département et a reçu le soutien de l’ensemble des élus locaux directement concernés par cette question ».
La comédienne Anouk Grinberg a déposé plainte auprès de l’Ordre des avocats de Paris contre Maître Jérémie Assous, avocat de Gérard Depardieu, pour des propos tenus sur BFM-TV le soir de l’annonce du renvoi en cour criminelle départementale de l’acteur pour des soupçons de viols sur la comédienne Charlotte Arnould. Il avait notamment déclaré : « Je ne vais pas [lui] répondre parce qu’elle est ridicule. C’est elle qui, durant [le tournage du film] Les Volets verts, harcelait le réalisateur et l’équipe de tournage pour avoir plus de scènes avec Gérard Depardieu ». Anouk Grinberg entend dénoncer les attaques personnelles dont elle s’estime victime dans cette affaire Depardieu.
Face aux mutations technologiques, sociétales et économiques, la profession d’avocat doit anticiper son avenir. Le Conseil national des barreaux a organisé dans ce but « Les états généraux de la prospective et de l’innovation » à Clermont-Ferrand, sur des sujets comme l’IA, le bien-être professionnel, avec un échange sur les bonnes pratiques pour concilier performance et équilibre personnel, ainsi que les opportunités de financement et d’accompagnement pour concrétiser des projets innovants au sein de la profession.
Gérald Darmanin a annoncé sur LCI avoir pris une instruction ministérielle pour placer les « victimes au centre » du système judiciaire. Il prévoit une « peine minimum » d’un an de prison pour toute agression d’une personne dépositaire de l’autorité publique. « Les victimes sont les grands oubliés de l’action publique », a déclaré le ministre de la Justice. Il veut que toute victime puisse être prévenue de la sortie de prison de son agresseur. Il veut aussi légiférer pour qu’une peine de sursis ne puisse être prononcée qu’une seule fois avant le prononcé d’une peine de prison ferme, pour lutter contre les multirécidivistes.
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Jean-Michel Chevalier