Exposition au Forum (...)

Exposition au Forum de l’Urbanisme et de l’Architecture : CADRAGES PAYSAGES, Comte Vollenweider Architectes

Par cette exposition du 24 juin 2015 au 19 septembre 2015, le Forum d’Urbanisme et d’Architecture explore, entre autres angles de vue, la question de la création architecturale d’aujourd’hui dans son rapport à un territoire.
Un territoire physique – celui de Nice et de sa région – comme support pour l’invention en architecture, mais également un territoire d’idées : celui de la communauté des architectes qui y vivent et y travaillent, qui s’en nourrissent et le nourrissent

PRÉSENTATION DE L’EXPOSITION


Le travail de Pierre-André COMTE et Stéphane VOLLENWEIDER a déjà été présenté au Forum dans le cadre de précédentes expositions thématiques.

Présélectionnés pour le "Prix de l’Union européenne pour l’architecture contemporaine – Prix Mies van der Rohe 2009" , ils ont fait partie de l’exposition itinérante associée à ce palmarès, montrée à Nice en 2010. Par la suite, première des trois agences d’architecture niçoises à avoir reçu un Prix d’architecture du Moniteur , ils ont fait partie à ce titre de l’exposition "Nice, l’architecture primée" en 2013. Enfin, en 2014, c’est dans le cadre de l’exposition "Vers de nouveaux logements sociaux 2" que deux de leurs programmes d’habitation à Nice ont été montrés parmi une vingtaine de réalisations exemplaires à travers la France.

Fait nouveau depuis ces trois dates, leur travail arrive désormais à un tournant.
La quantité des projets de l’agence (qu’ils soient construits ou demeurés à l’état d’études ou de recherches) permet déjà, en regardant ainsi en arrière, de dégager une démarche, de découvrir une méthode, de déchiffrer un discours.
Par ailleurs, alors que s’annonce un changement d’échelle (avec notamment la construction d’une tour d’habitation à Paris, qui marque de fait une première et tonitruante incursion hors de la Côte d’Azur), regarder cette fois vers l’avant permet d’entrapercevoir de nouveaux ressorts de création nés d’une forme de maturation fertile de ces (encore) jeunes architectes.

Ce moment particulier de leur pratique, riche de perspectives autant que de questionnements, semblait donc juste pour une telle exposition monographique.
Il ne s’agit en aucun cas d’un opus définitif (il leur reste encore tant à faire) : ce qui est ici à voir est une forme d’arrêt sur image d’une mécanique de pensée de l’architecture qui se construit encore dans une remise en cause permanente et salutaire de ses propres instruments, un instantané saisi au vol d’une volonté partagée entre deux architectes de comprendre et d’agir sur des lieux.

Pour bien saisir ce moment, le Forum a souhaité que l’exposition soit comme une conversation, qu’elle naisse d’un dialogue entre les architectes eux-mêmes et un témoin éclairé – en l’espèce un commissaire invité, à la fois connaisseur des débats de la scène architecturale nationale et internationale d’aujourd’hui et enfant du pays, à même de comprendre intimement ce rapport aux lieux si central dans la démarche de l’agence.

Le parcours dans l’exposition (pour laquelle la galerie du Forum a été reconfigurée par les architectes eux-mêmes comme partie intégrante de la mise en scène de leurs idées) balance donc entre deux échelles qui se répondent l’une à l’autre.
Il y a tout d’abord celle du "cadrage" large, qui convoque deux grandes idées force : le rapport au "paysage" (par de grandes photos fusionnant l’architecture et son lieu, fusionnant la tectonique, la lumière et l’intention derrière le dessin) ainsi que la progression de la pensée (rendue tangible par l’immersion dans des maquettes qui reconstituent le parcours des idées).

L’autre échelle, en contrepoint de la précédente, est celle de la traduction formelle de ces mêmes idées à travers le projet, ce dont rend compte la présentation détaillée d’une sélection de réalisations représentatives du parcours de l’agence .
Par delà la diversité manifeste des formes construites, il ressort de cette plongée en miroir dans une trajectoire d’architectes "justement contemporains" un certain nombre d’invariants : une curiosité pour le génie du lieu, un jeu revendiqué entre nature et artifice, une passion pour le croisement des usages et du site, une méthode de travail à quatre mains faite autant de questions que de réponses.
Cette exposition monographique est donc indiscutablement la leur.
Mais elle l’est d’une manière inclusive et non exclusive, à l’image de leur méthode de travail – ouverte à d’autres voix et à d’autres savoirs que les leurs. D’autres pourront se retrouver en filigrane derrière une forme d’éthique du projet, voire même derrière une manière d’être d’autant mieux de partout que l’on est indissolublement de quelque part.
Ainsi cette exposition parle d’eux, mais pas seulement : elle parle fondamentalement d’ici et de maintenant.
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TEXTE GÉNÉRAL DU COMMISSAIRE DE L’EXPOSITION

Construire, c’est collaborer avec la terre : c’est mettre une marque humaine sur un paysage qui en sera modifié à jamais, c’est contribuer à ce lent changement qu’est la vie des villes.
Marguerite YOURCENAR, Les Mémoires d’Hadrien

PAYSAGE – CADRAGES : deux termes essentiels à la démarche commune des architectes Pierre-André COMTE et Stéphane VOLLENWEIDER, termes qu’ils envisagent suivant une unité de lieu et de temps.

Depuis leur agence implantée à deux pas de la mer, sur l’avenue de France à Nice, ils opèrent sur le PAYSAGE si caractéristique du littoral de la Côte d’Azur, doté de magnifiques reliefs abrupts qui dégringolent dans la mer Méditerranée et s’adoucissent par moments pour dessiner des courbes littorales appelées Baie des Anges, Promenade des Anglais ou la Croisette. Autant de situations plurielles avec lesquelles ces concepteurs font interagir leurs constructions par l’entremise de CADRAGES. Ces ouvertures dépassent le statut de simples fenêtres tant ils exploitent l’épaisseur de la façade, suggérant des profondeurs insoupçonnées. Qu’il s’agisse d’équipements ou de logements, ces vues proches et lointaines établissent des dialogues féconds entre les usagers et le site dans lequel ils habitent, prolongeant le regard vers des horizons à considérer tout en préservant l’intimité de chacun – une méthodologie appliquée quel que soit le contexte, azuréen ou encore parisien ainsi qu’en atteste l’opération de logements Home).
Concentrés sur l’équilibre savant entre figure urbaine et confort de vie optimal, ces architectes se détachent de toute stylistique qui caractériserait une mode afin de livrer une œuvre qui soit avant tout pérenne et sensible au territoire sur lequel elle s’implante.

L’histoire commence avec l’extension d’une maison sur les hauteurs de Roquebrune-Cap-Martin, en prémices de la fondation de leur agence. Là, en guise de pièce à vivre complémentaire, Pierre-André COMTE et Stéphane VOLLENWEIDER fabriquent un espace dont une face est découpée par une grande ouverture vitrée en surplomb du contexte proche, en observatoire du lointain. Par cet encadrement, l’espace intérieur est comme prolongé jusqu’à l’infini qui confond ciel et mer, et le regard, happé par cette immensité. Par la suite, dans chaque projet, systématiquement, ils vont chercher une cohérence à la fois culturelle et paysagère, que la localisation soit idyllique ou délicate, et explorer des compositions qui respectent le terrain hôte au sein d’un territoire particulièrement meurtri par la spéculation immobilière, combinaison de lotissements et de zones d’aménagement pas toujours bien concertées.
“La force du bâtiment, c’est son ancrage”, affirment les architectes. À chaque situation correspond une narration particulière qu’ils développent au cas par cas.
Au pôle d’aviation d’affaires de Cannes-Mandelieu, la nef du hangar H16 qui jouxte le tarmac oriente les vues vers la Butte de Saint-Cassien, laquelle constitue le fond de scène des va-et-vient des jets privés. De l’autre côté, un appareil optique composé de prismes devient une façade dont les pointes de diamants fabriquent un filtre visuel, un écran translucide structuré qui transforme ce qui ne devait être qu’un hangar en un édifice précieux.
À proximité, sur les hauteurs de la Bocca, les restanques modelées pour accueillir les terrains de tennis de l’ASLM permettent de focaliser les yeux des joueurs vers les pentes luxuriantes découpées par les structures polygonales des couvertures. Ainsi les architectes s’appliquent-ils à faire en sorte que”l’édifice révèle le site”.
Plus à l’est, au milieu du parc de Sophia Antipolis, les grandes portes des ateliers débouchent vers le jardin intériorisé de la Cité artisanale de Valbonne afin d’apporter la convivialité souhaitée par les occupants, dont l’avis a été intégré en amont de la conception.
Même approche pour la résidence du Cédrat à Nice, dans un contexte ingrat car bordé par la voie rapide : à défaut de vues sur le large pourtant tout proche, les architectes creusent des loggias, les badigeonnent de bleu Klein afin de convier l’intensité de la couleur dans l’édifice lui-même.

Une architecture contextuelle contemporaine

“Nous essayons de construire juste à une période donnée, sans chercher à”sur exister”, et tentons d’être en accord avec notre temps. Ensemble nous visons à être”justement contemporains””. L’agence Comte Vollenweider Architectes puise donc dans le génie du lieu, en respect de son histoire, de ses traces susceptibles de suggérer une posture. Il ne s’agit en aucun cas d’imposer une figure, une signature, mais bel et bien d’étudier des articulations de pleins et de vides qui soient au service des usages. Aussi leurs compositions arrangent-elles des volumes géométriques simples afin de viser une architecture qui ne soit pas sous le diktat d’une mode quelconque, d’un formalisme capricieux, mais qui vise à tisser une relation équilibrée entre le site et la construction, la nature et l’artifice, entre ce qui est déjà là et ce qui y est projeté et bâti, hic et nunc, ici et maintenant. Afin d’atteindre cet objectif délicat, les matérialités déployées sont savamment étudiées. À la manière de l’architecte américain Louis KAHN, la frugalité de leur palette matérielle accompagne cette attention de réaliser des édifices intemporels en envisageant la plupart du temps une dualité matérielle – bois/béton, métal/béton, verre/béton, etc. – concertée pour chaque construction et qui entre en résonance avec son contexte. Des sensorialités plurielles émanent de leurs architectures : là, la texture du béton, ici, le soyeux du métal, ou encore les veinures du bois qui confortent cette dimension domestique, toujours conjugués à des espaces laissant une certaine liberté d’appropriation. De la conception à la réalisation, chaque composante est particulièrement soignée afin de générer des orientations optimales, tout en se prémunissant le cas échéant de nuisances sonores ou visuelles puisque le paysage de leurs conceptions est souvent urbanisé.

Si la relation tangible du relief à l’horizon caractérise le pays azuréen, participant de sa puissance évocatrice (voire mythologique), sa lumière est une source réjouissante dont il faut savoir prendre la juste mesure. Suivant une maîtrise aguerrie grâce à leur expérience, Pierre-André COMTE et Stéphane VOLLENWEIDER déclinent dans leurs ouvrages une multitude de systèmes qui tamisent, tempèrent ou encore protègent les usagers des rayons du soleil par des jeux de matières, d’orientations subtiles, de filtres, de claustras ou encore de lames.”Ce n’est pas qu’une question fonctionnelle ou de confort. La confrontation site/programme est pour nous une gymnastique mentale qui nous porte à une dimension plus sensuelle ou émotionnelle”précisent-ils. De nouveau, la façade prismatique du H16 de l’aéroport de Cannes-Mandelieu en témoigne. Dans une autre mesure, les opérations de logements déclinent des rythmes pluriels en façade pour régler et contrôler cette luminosité abondante. À la résidence les Passantes à Mouans-Sartoux, les creux des volumes sont animés par des persiennes en bois repliables et modulables en accordéons, des brise-soleil devenus autant de rythmiques fixées à leur tour sur les terrasses filantes de l’immeuble d’habitation Galliénice. Plus vulnérable à l’Ariane, ces écrans vont muter en filtres métalliques dont le matériau forme le glacis de l’ensemble. La logique est contextuelle, tant dans sa dimension géographique que dans une lecture sociologique. En fonction du moment de la journée ou de la saison, les façades s’animent au gré des appropriations des habitants. Derrière ces paravents dynamiques, ce sont des typologies variées de logements qui se déploient, favorisant des orientations multiples et une certaine flexibilité d’usage. Malgré des programmes contraints en surfaces, les plans des logements combinent des imbrications spatiales ingénieuses. Et c’est dans les interstices de ces volumes habités que les architectes explorent des lieux de rencontres conviviaux en déployant des plateformes étirées en promenades ou coursives suspendues, comme autant de rues et de places à l’esprit villageois. Une manière subtile d’accompagner le lien entre habitants.

Du processus de conception

“Chaque projet est fait en commun. Il ne se pose pas la question de l’appartenance de tel ou tel à l’un ou l’autre de nous deux.”. Telle une chimère à deux têtes, le binôme Pierre-André COMTE et Stéphane VOLLENWEIDER compose à deux mains, de façon complémentaire, l’un étant droitier, l’autre gaucher. De fait, se dégage de ce duo une certaine inertie, inertie qui fait leur force. Chaque concours passe par diverses recherches. Au commencement, le dessin permet d’esquisser les traits essentiels du projet. Incontournable, la maquette d’étude autorise de multiples tests et vérifie ces préalables :”elle permet de vérifier très tôt les intentions de projet et elle limite en même temps les marges d’interprétation”. Suivant une approche plus empirique que méthodique, chaque projet est l’occasion d’examiner des postures et matérialités adaptées au contexte donné. L’ensemble fabrique un arsenal d’expériences qui alimentent les suivantes,”architecture de papier”des projets non réalisés inclus.
Pour autant, nul compromis n’est fait dans leurs conceptions, puisqu’ils ont déjà éprouvé leur argumentaire l’un vis-à-vis de l’autre avant de le présenter aux collaborateurs ou plus tard au commanditaire. En ce sens, l’une des exigences de l’agence est de systématiquement remettre en question la matière programmatique pour en extraire une typologie :”faire la synthèse site-programme-budget et piloter différents acteurs pose nécessairement une posture critique de la part de l’architecte”précise l’un.”Quel que soit le problème, l’architecte est responsable, d’où l’exigence et le souci du détail et de la cohérence globale du projet”ajoute l’autre. Ainsi, dépassent-ils les attentes du client en suggérant des postures supplémentaires à celles attendues.
La dimension environnementale  ? Elle est intrinsèque à chaque projet. Mais, au lieu d’une démonstration énergétique par l’exhibition de matériaux écologiques ou encore d’appareils technologiques, l’agence Comte Vollenweider Architectes puise dans le bon sens, la juste orientation, l’équilibre des pleins et des vides pour arranger ventilation ou encore exposition, en se concentrant sur la dimension vécue. En accompagnement, divers partenaires contribuent à certaines réalisations, comme le paysagiste François NAVARRO, avec lequel ils ont réalisé la Cité artisanale de Valbonne dont le jardin intérieur fait partie intégrante du projet. Ou encore des ingénieurs structure, collaborateurs bienvenus dans cette région sismique où chaque construction est soumise à des règles complexes qu’il faut savoir intégrer très tôt dans la conception.
En somme, énoncé comme une évidence qui n’est pas toujours suivie par leurs pairs, un objectif commun tient Pierre-André COMTE et Stéphane VOLLENWEIDER :”construire des bâtiments qui offrent une expérience de vie supérieure à la nôtre dans un souci de l’ouvrage bien construit, bien réalisé, si possible bien pensé, accompagné du souci de l’architecte de mettre à l’abri”. Ils en ont fait leur priorité.
Rafaël MAGROU

Comte Vollenweider Architectes

Après un parcours commun à l’école d’Architecture de Paris-Belleville et des expériences individuelles séparées après leurs diplômes respectifs, Pierre-André COMTE (1970) et Stéphane VOLLENWEIDER (1968) se retrouvent en terre natale, à Nice, où ils créent leur agence en 2002.

En 2005, ils remportent le concours pour une Cité Artisanale à Valbonne, dont la réalisation reçoit, en 2007, le très convoité Prix de la Première Œuvre décerné par les Éditions du Moniteur. En 2009, cette même réalisation est sélectionnée parmi les quarante projets européens les plus remarquables pour le Prix de l’Union européenne pour l’architecture contemporaine – Prix Mies van der Rohe.
Cette reconnaissance nationale et internationale a permis de révéler leur travail au grand public à travers de nombreuses publications et invitations à des conférences.

L’agence compte à présent une dizaine de réalisations (repérées sur une carte dans l’exposition) et une cinquantaine de concours d’échelles et de programmes variés, répondant aux attentes de maîtres d’ouvrage publics et privés.
Parmi les livraisons les plus récentes, en 2013, le H16, première phase du Pôle d’aviation d’affaires de l’aéroport de Cannes-Mandelieu, est venu rejoindre les projets emblématiques de leur production.
L’année 2015 se place sous le signe du logement, avec la livraison de trois programmes à Nice et à Mouans-Sartoux, mais surtout celle du premier immeuble de grande hauteur construit à Paris depuis trente ans , contribuant ainsi activement au débat sur cette question de la hauteur et de la densité.

L’agence est structurée autour d’une dizaine de collaborateurs formés selon l’approche des deux associés, marquée par une attention au territoire, au paysage, à la topographie ou à la lumière. Cette approche est également en prise avec le contexte social et urbain et les enjeux de notre société contemporaine, cette "ouverture au monde" faisant intentionnellement bouger les lignes au cas par cas sur les attitudes et le projet.

Rafaël MAGROU

Architecte de formation et historien de l’architecture moderne et contemporaine, Rafaël MAGROU est un observateur critique qui conjugue la pratique du journalisme (D’Architectures, Architectures à vivre, MARK, Harvard Magazine…) et celle de commissariats d’expositions (Cité de l’Architecture et du Patrimoine, Pavillon de l’Arsenal, arc en rêve centre d’architecture, Culturesfrance…). Son regard sur l’architecture se conjugue avec celui sur d’autres champs de la culture d’aujourd’hui sur lesquels il écrit régulièrement, comme le spectacle vivant en général ou la danse en particulier.
Il prolonge cette pratique de la transmission en enseignant la conception architecturale et l’histoire de l’architecture moderne et contemporaine en écoles nationales supérieures d’architecture (Clermont-Ferrand, Paris-Malaquais).
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PARTI SCÉNOGRAPHIQUE

Dans l’exposition, la relation intime entre un PAYSAGE et des CADRAGES est réalisée par l’entrelacement d’une grande paroi verticale continue et de dispositifs modulaires qui occupent l’espace.
D’une part, un long écran enveloppe l’espace de la galerie. Sur ce support frontal, une sélection de grands formats photographiques des réalisations de l’agence affiche les CADRAGES comme autant d’immersions visuelles et physiques dans leurs espaces bâtis, témoignant de la forte relation au contexte de chaque conception.
En regard de ces ouvertures, un archipel d’éléments constitue quant à lui le PAYSAGE à proprement parler, qu’il soit physique ou mental. Il rassemble la matière exploratoire, c’est-à-dire les composantes du processus de conception. Les maquettes d’étude sont ici ordonnées en une “ville imaginaire”, fabriquant un collage de situations et des confrontations d’échelles qui donnent à lire les recherches tant volumétriques que matérielles. Des prototypes matériels à l’échelle 1 :1 accompagnent ces étapes de conceptions, pour exemple un fragment de façade du hangar H16.
Des îlots se détachent de ce socle pour disposer des incursions plus détaillées des projets et réalisations sélectionnés afin d’en appréhender les tenants et les aboutissants.

S’il est possible de saisir le corps et de visiter en vraie grandeur les réalisations présentes dans l’exposition, les projets de concours constituent pour leur part une “architecture de papier” qui participe de la démarche de conception globale de l’agence.

 ?PRINCIPAUX PROJETS PRÉSENTÉS

Outre les neuf réalisations ci-après, qui constituent le corps central de l’exposition (photographies grand format, maquettes), sept projets non lauréats de concours ou en attente de réalisation sont également présentés à titre de témoignage sur l’engagement général de l’agence et sur son processus de création.?

ARIZANA : 68 LOGEMENTS À NICE 51-53, avenue Anatole-de-Monzie, Nice / GPS : lat : 43.74 – long :7.3

Inscrit dans le cadre du projet de rénovation urbaine de l’Ariane Saint-Pierre, quartier sensible de Nice, le lot adossé à une colline et bordé par l’avenue Anatole-de–Monzie considérait avant sa revalorisation des constructions héritées de la logique des grands ensembles. Dans le nouveau projet, il s’organise d’un côté avec un projet d’équipement public, de l’autre avec les soixante-huit logements sociaux. En créant une façade urbaine sur l’avenue et en retournant une pièce qui fait le lien avec la colline, les architectes proposent de créer un cœur d’îlot sur l’espace naturel existant. À partir du front urbain, les gabarits évoluent progressivement vers l’intérieur afin de composer des vues dégagées En guise de soubassement, un socle commercial rythmé par une structure en V au-dessus d’un sous-sol éclairé naturellement pour les places de stationnement, reçoit les strates habitées. Les logements bénéficient de plusieurs échappées visuelles, sans vis-à-vis intempestifs, obtenus grâce à l’organisation des masses et la variation des hauteurs, de trois à six niveaux. Métalliques, les façades sont différenciées selon leurs orientations : en plaques d’aluminium d’Alucoil® (âme résine entre deux feuilles d’aluminium) sur cour, à claustras sur rue pour les loggias au sud. Une matérialité qui promet une pérennité d’aspect. Aussi, selon l’occupation du moment de chaque espace, ces dernières offrent-elles des visages changeant et cinétiques.

Maître d’ouvrage : Logis Familial
Architecte : Comte Vollenweider Architectes

Bureau d’études : Sud Equip
Livraison : mars 2015
Surface : 4 793 m2
Performance énergétique : H&E profil A - RT 2012
Montant des travaux : 7 385 000 euros HT

 ? TENNIS ET CLUB HOUSE À CANNES ASLM, 99, avenue Maurice-Chevalier, Cannes / GPS : lat : 43.56 – long : 6.96

Jeu, set et match. Dominant la plaine de la Bocca, le relief est modelé par Comte Vollenweider Architectes afin d’étager progressivement les terrains de tennis du club ASLM de Cannes. Ce travail sensible de nivellement révèle la topographie du lieu, épaulé par des soutènements de terre et des liaisons douces par des rampes, afin de favoriser l’accessibilité à tous. Les surfaces en quick et terre battue sont intégrées dans un écrin végétal préservé. Certains courts regardent le massif végétal, d’autres envisagent l’horizon du Massif de l’Esterel et de la Méditerranée. Certains terrains sont couverts grâce à une ossature en bois en forme de polygones et couverture en polycarbonate translucide, suivant un design qui corrobore l’attention des architectes vis-à-vis du site. Quant au club-house, il est absorbé par le relief. Semi-enterrés, vestiaires et parkings sont directement intégrés dans la pente et composent des séquences ponctuées de percées de lumière naturelle, jusqu’à l’ouverture de la terrasse vers le plein ciel. Celle-ci prend appui sur la grande courbure vitrée du restaurant, protégée par de grands pins qui procurent l’ombre nécessaire après l’effort. De là, le public peut observer le spectacle des corps en mouvement, avec la baie de Mandelieu en fond de scène.

Maître d’ouvrage : Ville de Cannes
Architectes : Comte Vollenweider Architectes (mandataire)/ MOA

Paysagiste : Michel Desvigne Paysage
Bureaux d’études : Setor, Pietri
Livraison : septembre 2009
Durée du chantier : 15 mois
Surface : 3 830 m2 SHON, 25 000 m2 aménagements paysagés et équipements sportifs extérieurs
Montant des travaux : 9 200 000 euros HT

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LE CÉDRAT : 13 LOGEMENTS À NICE 10, avenue Sainte-Marguerite, Nice / GPS : lat : 43.68 - long : 7.22

Chambre avec vue. Le terrain exigu dédié à cette opération de logement est pincé entre la voie rapide Pierre Mathis et un relief déjà bien construit. Faute de pouvoir se tourner vers le sud, les architectes orientent et ouvrent les volumes principaux vers des composantes végétales existantes à l’est et à l’ouest. Afin d’accentuer ces cadrages, en hommage à l’artiste niçois, les profondes loggias sont peintes d’un bleu Klein. Un vitrage en avant tempère les nuisances sonores des automobiles. Ainsi la fragmentation des volumes autorise-t-elle une échelle intermédiaire entre maison et logements collectifs, avec des habitations en simplex et duplex. Ils sont reliés par une circulation extérieure commune située dans l’échancrure de cet assemblage. Chacun bénéficie de cette façon d’un accès indépendant et de paliers conviviaux desquels une fenêtre sur la mer est offerte, au-dessus du flux de voitures. En outre, cette construction est parée d’une tôle d’aluminium dorée qui réfléchit la lumière et signale son existence dans cet environnement ingrat.

Maître d’ouvrage : Logis Familial
Architectes : Comte Vollenweider Architectes

Bureau d’études : Gli
Livraison : janvier 2015
Durée du chantier : 12 mois
Surface : 749 m2
Performance énergétique : BBC RT 2012
Montant des travaux : 1 563 000 euros HT

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GALLIÉNICE, 138 LOGEMENTS À NICE 2, avenue Galliéni, Nice / GPS : lat : 43.70 - long : 7.28

Profondeur de champ. A la croisée de la ligne du Paillon, de la voie Mathis et de la convergence des avenues Galliéni, du XVe corps et Pauliani, le site de ces cent-trente-huit logements conçoit une situation particulière. En lieu et place d’immeubles anciens que ce programme remplace, les architectes Jean-Paul Gomis et l’agence Comte Vollenweider fabriquent une “figure de proue” qui arrange des volumétries progressives de cinq à huit niveaux ménageant des porosités physiques et visuelles plurielles depuis un grand jardin central vers la ville. Avenue Galliéni, au lieu de réaliser un front bâti continu sur rue, Pierre-André Comte et Stéphane Vollenweider composent une pièce faite d’avancées et de retraits, de décalages qui ouvrent de profondes perspectives. En soubassement, une limite légère en métal perforé offre ce qu’il faut de transparence et de protection. Au-dessus, terrasses et coursives sont conjuguées pour desservir les logements regroupés par entités de trois ou quatre. Les masses de béton texturé en avancée résistent aux nuisances sonores de la circulation environnante très dense ; les regards sont, quant à eux, tempérés par les orientations des espaces de vie et des claustras en lames de bois verticales. Répartis à parts égales entre logements en accession et logements sociaux, les appartements bénéficient de plusieurs orientations afin de profiter d’un éclairage naturel de qualité et d’une ventilation naturelle offrant de fait d’un confort thermique optimal. En outre, l’arrangement des masses bâties dégage une cour intérieure plantée, jardin vers lequel convergent les profondes loggias.

Maître d’ouvrage : Bouygues Immobilier
Architectes : Jean-Paul Gomis Architecture (mandataire) / Comte Vollenweider
Architectes
Livraison : mars 2014
Durée du chantier : 12 mois
Surface : 9 577 m2, dont 8 660 m2 de logements et 917 m2 de commerces (totalité du programme)
Montant des travaux : 17 500 000 euros HT

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H16, PÔLE D’AVIATION D’AFFAIRES DE CANNES-MANDELIEU Aéroport de Cannes-Mandelieu, 245, avenue Francis-Tonner, 06150 Cannes-La Bocca / GPS : lat : 43.54 – long : 6.95

Les diamants sont éternels. La Côte d’Azur, ses stars et ses hommes d’affaires : en complément de l’aéroport de Nice, celui de Cannes-Mandelieu, situé dans la plaine de la Siagne, nécessitait de nouveaux équipements afin d’abriter les jets privés qui atterrissent ici. Lauréat du concours, l’agence Comte Vollenweider Architectes dépasse le principe du hangar programmé pour livrer ici un ouvrage précis et précieux. Des trois édifices esquissés, celui réalisé en une première phase présente une grande nef portée par des structures en lamellé collé de pin de vingt-cinq mètres d’amplitude. Côté pistes, de grandes portes automatiques dégagent en deux temps trois mouvements le passage comme le regard vers les reliefs à l’ouest, facilitant le bal des appareils volants. Sur les trois autres côtés, ce sont des façades composées de prismes à base triangulaire et pyramidale qui filtrent regards et lumières. Élaborés avec l’entreprise Chiri, ces éléments géométriques caractérisent cette réalisation. Ils sont en appui, côté ville, sur d’élégants éléments en béton incurvés parés de bois, qui accueillent des plateaux de bureaux paysagers. Alternant vitrages transparents et translucides, ces murs-rideaux étincelants fabriquent un écrin vibratile dans le paysage qui filtre la lumière et les regards.

Maître d’ouvrage : SA Aéroport Nice Côte-d’Azur
Architectes : Comte Vollenweider Architectes

Bureau d’études : Ginger Sudequip
Livraison (première phase) : mai 2013
Durée du chantier : 12 mois
Surface pour le H16 : bureaux (920 m2), hangar (3 486 m2)
Montant des travaux : 4 362 000 euros HT pour le H16, 821 000 euros HT pour les aires aéronautiques (6 000 m2)

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17 LOGEMENTS À MOUANS-SARTOUX Chemin des Gourettes (intersection avec le chemin des Sources), Mouans-Sartoux / GPS : lat : 43.61 – long : 6.97.

Entre deux conviviaux. Alternative à l’étalage de maisons individuelles, ce petit ensemble de logements sociaux préfigure la première étape d’un quartier en mutation. Six unités sont réparties en deux entités de hauteurs différentes selon leur orientation vers l’entrée du site ou vers la voie ferrée reliant Cannes et Grasse. Entre elles, des passerelles métalliques sont étirées afin de desservir les habitations. Couverte ou exposée au plein ciel, cette superposition de coursives et de paliers contribue au lien de l’ensemble. À l’intérieur, les appartements bénéficient de larges ouvertures étirées de mur à mur. Orientées est et ouest, elles sont tempérées par des claustras en bois en accordéons projetés à l’extérieur des loggias. Suivant une trame plus serrée, le même matériau habille les faces opposées, qui arrangent des fenêtres plus petites en respect de l’intimité. La frugalité de la palette matérielle – béton et bois – autorise une appropriation plurielle par les habitants, jardin suspendu ou espace de détente.

Maître d’ouvrage : Logis Familial
Architecte : Comte Vollenweider Architectes

Livraison : Mars 2015
Surface : 1 350 m2 SHON
Performance énergétique : H&E profil A - RT 2012
Montant des travaux : 2 535 000 euros HT

 ? HOME, 188 LOGEMENTS ET COMMERCES À PARIS 48/50, avenue de France, Paris / GPS : lat : 48.82 – long : 2.38

Le chic parisien. En collaboration avec l’agence Hamonic + Masson, Comte Vollenweider Architectes préfigure le skyline en devenir du Sud-Est de la capitale. Aux confins de l’avenue de France qui structure le quartier Masséna, ils érigent deux nouvelles tours de logement. Sur un socle commun surmonté d’un jardin partagé, l’une déroule en gradins des appartements en accession, tandis que l’autre, composée de logements en location, superpose des étages décalés les uns par rapport aux autres. Ensemble elles fabriquent un dialogue sensible aux variations nébuleuses de Paris. Dressées au-dessus des voies ferrées de la Gare d’Austerlitz, leur soubassement commun est formé de V en béton reposant sur un système de ressorts afin d’absorber les vibrations des trains. Sous forme de rubans discontinus, ces élégantes sœurs de plus de 50 mètres déroulent des facettes qui arrangent une vêture métallique alternant, selon les orientations, une tonalité argentée ou dorée. Brillante, cette matérialité réfléchit le moindre rayon de soleil et, tel un miroir, reflète le contexte immédiat et les humeurs capricieuses de la nébulosité parisienne. Derrière cette peau étincelante, chaque appartement bénéficie de plusieurs orientations, avec un ensoleillement optimal et une vue dégagée vers l’horizon du “Grand Paris”. Des terrasses confortables prolongent les espaces de vie de ces logements confortables, dont certains en duplex avec penthouse sur le toit et jardin suspendus plein ciel.

Maître d’ouvrage : Bouygues Immobilier
Architectes : Hamonic+Masson (mandataires) / Comte Vollenweider Architectes

Bureau d’études : Sibat
Livraison : février 2015
Durée du chantier : 18 mois
Surface : 14 000 m2 SHON
Performance énergétique : H&E profil A - RT 2012 - Plan climat Paris
Montant des travaux : 24 000 000 euros HT

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EXTENSION D’UNE MAISON À ROQUEBRUNE-CAP-MARTIN Avenue du Ramingao, Roquebrune-Cap-Martin / GPS : lat : 43.76 – long : 7.45

Horizons lointains. Le projet consiste à augmenter le potentiel spatial d’une petite maison de 55 m2 habitée par un jeune couple. Située sur un flanc de colline orienté vers le levant, face au village de Roquebrune et en surplomb du Cap Martin, l’extension possible de 15 m2 doit permettre de créer de plain-pied un espace commun de réception comprenant entrée, séjour, cuisine et salle-à-manger, les chambres étant situées à l’étage. Mono-orienté, il bénéficie d’une baie plein champ ouverte afin de prolonger horizontales et verticales, tout en limitant le vertige vers le vide surplombé. Deux ouvertures latérales permettent la ventilation naturelle tandis qu’un puits de lumière évite l’effet de contre-jour afin de profiter pleinement de la vue. Ainsi, la sensation spatiale dépasse-t-elle le seul cadre de cette ouverture pour s’ouvrir au grand paysage.

Maître d’ouvrage : privé
Architectes : Pierre-André COMTE et Stéphane VOLLENWEIDER

Livraison : juillet 2001
Durée du chantier : 8 mois
Surface : 55 m2 - extension 15 m2 SHON
Montant des travaux : 71 000 euros HT

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CITÉ ARTISANALE À VALBONNE-SOPHIA ANTIPOLIS Chemin de Sainte Hélène, Valbonne / GPS : lat : 43.64 – long : 7.03

L’esprit villageois. Dans le parc boisé de Sophia Antipolis, la Cité artisanale dessinée par l’agence Comte Vollenweider Architectes conçoit une intériorité particulière. Ceinte de murs, elle s’organise sur la base d’un carré dynamique, par jeu de décalage des volumes imbriqués des vingt-trois ateliers. Tous sont de plain-pied avec le jardin du patio central recomposé à partir d’essences locales. Une échancrure rend possible l’accès aux véhicules tandis que d’autres décalages volumétriques offrent de multiples porosités visuelles. Fruit d’une concertation avec les artisans, les espaces de travail sont organisés pour favoriser la visibilité du savoir-faire et envisager une convivialité. D’une superficie variant de 50 à 900 m2, ils sont composés de sols et de murs périphériques en béton brut dont la texture née du bois de coffrage en panneaux de copeaux de bois collés et compressés est révélée par la lumière méridionale. Suivant une trame structurelle de 7 x 14 mètres, l’ossature en bois procure une atmosphère domestique à l’intérieur des ateliers, avec la possibilité d’y établir une mezzanine. Les grandes portes en bois participent de la tempérance matérielle de cet ouvrage dans son environnement paysager, dont la présence est affirmée par une composition alternée de panneaux ondulés en acier galvanisé, brillants à l’origine, qui se sont patinés avec le temps.

Maître d’ouvrage : Ville de Valbonne
Architectes : Comte Vollenweider Architectes

Paysagiste : François NAVARRO
Bureau d’études : Setor / Cinfora / Artemis
Livraison : juillet 2007
Durée du chantier : 12 mois
Surface : 4 500 m2 SHON
Montant des travaux : 3 560 000 euros HT

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LOCALISATION DES RÉALISATIONS PRÉSENTÉES

De Mandelieu à Menton, cette carte de la Côte d’Azur (à disposition des visiteurs de l’exposition) permet d’identifier la localisation des réalisations de l’agence Comte Vollenweider Architectes. L’adresse ainsi que les coordonnées GPS de chaque construction aident à se rendre sur place afin d’apprécier chaque édifice dans sa vraie grandeur, de parcourir ses espaces (dans la limite des autorisations d’accès) et de prendre la mesure de l’attention des architectes vis-à-vis du site et du paysage dans lesquels ils inscrivent leurs conceptions. Cette carte révèle la pluralité de situations construites (sur sol plan, en pente, avec dégagement ou encore incrustée dans des interstices), même si elles partagent un seul et même territoire.

Un extrait du plan de Paris permet de localiser l’opération de logements Home, seule réalisation à ce jour en dehors du littoral méditerranéen.
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Du 24 juin 2015 au 19 septembre 2015
Forum d’Urbanisme et d’Architecture
Place Yves-Klein – Nice

Evénements associés

Conférence
Pierre-André COMTE et Stéphane VOLLEWEIDER
9 septembre 2015 (date à confirmer)

Visite commentée de l’exposition par les architectes dans le cadre des Journées Européennes du Patrimoine 2015
"Le Patrimoine du XXIe siècle, une histoire d’avenir"
19 septembre 2015

Exposition présentée au Forum d’Urbanisme et d’Architecture de la Ville de Nice
sous le haut patronage de :

Christian ESTROSI
Député-Maire de Nice, Président de la Métropole Nice Côte d’Azur

Christian TORDO
Adjoint au Maire délégué au Foncier, aux Autorisations d’Urbanisme, à l’Architecture, à l’Aménagement Urbain et à l’Aménagement du Territoire Conseiller Métropolitain

Jean-Michel DREVET
Préfet, Directeur Général des Services de la Ville de Nice et de la Métropole Nice Côte d’Azur

Alain PHILIP
Directeur Général des Services Techniques de la Ville de Nice et de la Métropole Nice Côte d’Azur

Ville de Nice
Direction Aménagement et Urbanisme
Service des Autorisations d’Urbanisme et des Permis de Construire
Forum d’Urbanisme et d’Architecture

Commissariat et scénographie
Rafaël MAGROU, Comte Vollenweider Architectes

Textes
Comte Vollenweider Architectes, Rafaël MAGROU, Jean-François POUSSE

Photographies
Aldo AMORETTI, Luc BOEGLY, Xavier BOYMOND, Pierre-André COMTE, Serge DEMAILLY, Mylène SERVELLE, Takuji SHUMMURA

Audiovisuels
Architectures en ligne, Bouygues Immobilier, Yann COATSALIOU, Pavillon de l’Arsenal

Le Forum d’Urbanisme et d’Architecture remercie pour leur concours les sociétés Chiri et Kawneer (prototype de façade).

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