Le Mercantour attend (...)

Le Mercantour attend son classement

Dix ans après son inscription sur la liste indicative et après de multiples passages devant les instances ministérielles et de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature, la candidature au Patrimoine Mondial de l’UNESCO "les Alpes de la Méditerranée" arrive en phase finale.

Le dossier de candidature a été officiellement déposé en janvier 2018 par l’Italie, un parmi les quarante-trois sites qui aspirent à ce label prestigieux.
Les scientifiques de l’Union internationale - géologues et naturalistes spécialisés dans la tectonique des plaques, dans la protection et les plans de gestion - ont demandé à visiter l’ensemble du périmètre transfrontalier et les huit sites qui le composent. Ils seront sur le terrain entre le 13 et le 21 septembre.
Cet espace préservé inclut des zones naturelles protégées situées dans 80 communes dont 42 dans les Alpes-Maritimes. Il s’agit du parc Européen Alpi Marittime/Mercantour, du Parc Alpi Liguri, des sites d’intérêt communautaire transfrontaliers, du parc départemental de la Grande Corniche, du domaine marin méditerranéen englobant une vaste portion de la marge continentale transfrontalière. Monaco est concerné par son emprise marine.
Il faudra attendre le retour de l’évaluation de ces experts pour que le dossier "Mercantour" reçoive une réponse lors de la 43ème session du comité du Patrimoine Mondial qui se tiendra à Bakou, en Azerbaïdjan, du 30 juin au 10 juillet prochains.
Bien sûr, la concurrence est rude, mais le dossier est solide et original puisqu’il concerne trois États : La France, l’Italie et la Principauté de Monaco.

D’abord utile

Dans le Mercantour, les résultats de ce concours sont attendus avec d’autant plus d’impatience qu’un classement sur la liste mondiale offrirait une vitrine promotionnelle incomparable dans un secteur où le tourisme rencontre des difficultés : routes fréquemment coupées par des éboulement, offre d’hébergement disparate etc.

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