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Première en France : la Mairie de Cannes organise un exercice de simulation « alerte tsunami » ce 31 octobre

Le territoire cannois étant particulièrement exposé aux risques naturels et technologiques, David Lisnard a engagé, dès 2014, une politique municipale volontariste et innovante de prévention aux risques majeurs.
Des plans d’actions thématiques pour chaque risque majeur ont été élaborés. Pour l’accompagner dans sa démarche, la Mairie de Cannes a signé un partenariat avec le Centre d’information pour la prévention des risques majeurs (CYPRES).
Mardi 31 octobre 2017, Cannes sera la première ville de France à organiser un exercice de simulation d’un tsunami dans le cadre de son Plan de Sauvegarde Communal (PCS).

Un exercice d’État-Major submersion à Cannes : une première en France !

Le mardi 31 octobre 2017, entre 9h et 10h20, un exercice tsunami sera simulé à Cannes, pour la première fois en France, en partenariat avec la Préfecture des Alpes-Maritimes, le Centre Opérationnel de Gestion des Crises (COGIC) et le Centre d’Alerte Tsunami (CENALT).

Cet exercice s’inscrit dans la troisième série d’exercices d’alerte tsunami mis en place dans la région NEAM (Atlantique Nord-Est, Méditerranée, et mers adjacentes) par la Commission océanographique Intergouvernementale (COI), organe de l’UNESCO. La France a été invitée à participer et la Mairie de Cannes s’est portée candidate. Il s’agit d’une première nationale puisqu’aucune ville de France n’a jamais participé à un tel exercice.

Déroulé de l’exercice

À noter : l’exercice sera invisible sur le terrain car limité aux professionnels amenés à intervenir en cellule de crise.

Le CENALT envoie l’information au COGIC qu’un séisme de magnitude 7.2 sur la plaque algérienne est susceptible de provoquer un tsunami sur les côtes méditerranéennes.
Les caractéristiques « tsunamigènes » sont vérifiées, la vague et sa vitesse sont calculées ainsi que l’heure d’arrivée de ces vagues sur les côtes françaises. Ces données sont transmises aussitôt par le COGIC aux autorités nationales et déconcentrées (Préfectures).

La Préfecture des Alpes-Maritimes relaie alors l’information au Maire de Cannes environ une heure avant l’arrivée de la première grosse vague des éléments.

La Mairie pilote la gestion de l’évènement au sein de la cellule de crise avec l’appui du CENALT et procède à :
1. l’évacuation des ports, plages et du littoral avec mesures de protection ;
2. la gestion de crise pendant la durée du passage du tsunami ;
3. les secours et la mitigation (mesures d’atténuation d’effets) du risque après le passage du tsunami.

Les conclusions de l’exercice seront communiquées à la Préfecture ainsi qu’aux partenaires de l’exercice et permettront de développer la prévention du risque tsunami sur l’ensemble du territoire français.

Les missions, ressources et apports du CYPRES pour Cannes

Dans l’élaboration et la mise en œuvre de ses plans de prévention et de gestion des risques majeurs, la Mairie de Cannes a souhaité s’appuyer sur les compétences existantes et les meilleures expertises. L’adhésion au CYPRES fait partie de cette démarche d’optimisation. En effet, le CYPRES a pour mission de promouvoir la sensibilisation aux risques majeurs et d’aider les collectivités à mettre en place une politique de prévention des risques.
Son activité concerne quatre domaines : l’information préventive, la concertation, la communication et la formation.
Son cœur de métier est la diffusion des consignes d’alerte aux habitants de la région face aux risques majeurs. Centre de ressources, le CYPRES dispose d’un fonds documentaire comprenant plus de 8 000 références et le met à disposition de ses adhérents.

Le CYPRES accompagnera plus particulièrement la Mairie de Cannes sur les points suivants  :
- la rédaction de messages d’alerte en fonction des risques potentiels adaptés aux médias utilisés (haut-parleurs, panneaux à message variables, réseaux sociaux, site internet, télé-alerte) ;
- l’accompagnement pour la mise à jour en interne du PCS et le Dossier d’Information Communal sur les Risques Majeurs (DICRIM) ;
- une aide à la réflexion pour l’organisation d’un nouveau Poste de Commandement Communal (PCC) ;
- une mise à disposition de données de Système d’Information Géographique (SIG) sur les risques ;
- la participation à la réalisation d’exercices de sécurité civile ;
- l’accompagnement sur les actions à mener en lien avec le Plan Particulier d’Intervention (PPI) du barrage de Saint Cassien.

La lutte contre tous les risques majeurs : une priorité pour la Mairie de Cannes

Le territoire de la commune de Cannes est exposé à un certain nombre de risques naturels, humains et technologiques. C’est pour cette raison que, dès avril 2014, le Maire, David Lisnard, a créé une subdélégation dédiée aux risques majeurs.

Une démarche multirisque a été mise en œuvre, conduisant à l’établissement d’un plan d’actions spécifique pour chacun des risques majeurs concernant la prévention, l’anticipation et la gestion de la crise.

Pour le risque « inondation », la Mairie de Cannes a initié une nouvelle politique de gestion coordonnée et cohérente du risque inondation à l’échelle intercommunale. Une politique qui est à la fois concrète et globale, immédiate et sur le long terme, concernant l’anticipation et la gestion de crise : entretien préventif des vallons et cours d’eau, amélioration de la planification urbaine, amélioration de la culture du risque et amélioration de l’alerte.

En outre, la Mairie de Cannes a élaboré dès 2015 le premier « plan communal de prévention du risque terroriste » de France. Parmi les actions menées, 2 millions d’euros ont été consacrés à la sécurité des enfants dans les écoles et les crèches (brise-vues, rehaussement de clôtures, dispositifs anti-bélier), le renforcement de la sécurité des grands évènements, l’organisation de deux exercices de simulation d’attentat (Palais des Festivals et structures jeunesses).

Concernant le risque « incendie de forêt », un exercice de simulation a été réalisé en août dernier à l’initiative du Maire de Cannes avec le SDIS (Service Départemental d’Incendie et de Secours) dans le massif de la Croix-des-Gardes. Aussi, le débroussaillement à frais avancés a été effectué sur des terrains dont les propriétaires ne respectaient pas les obligations légales.

S’agissant du risque « rupture de barrage », les services municipaux travaillent actuellement en lien avec ceux de la Préfecture, sur le Plan Particulier d’Intervention du barrage.

Visuel de Une (illustration DR)

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