Ce radar « Nano » qui (...)

Ce radar « Nano » qui fait le maximum

Dans la famille « On joue à se faire peur », je demande le nouveau radar qui va bientôt nous flasher le long de nos routes. Ce nouvel appareil, qui répond au doux nom de « Parifex Nano », vient tout juste d’être homologué en France selon le site spécialisé radar-auto.com.

Les progrès technologiques concernent aussi les appareils chargés de traquer les excès de vitesse : toujours plus petits et discrets, toujours plus performants. Il faut maintenant être 100 % attentifs (ou un saint) pour ne pas déclencher les nouveaux radars installés, il va sans dire, pour notre sécurité.

Selon nos confrères spécialisés, le « Parifex Nano » utilise un capteur Lidar 3D, « technologie laser à balayage trois dimensions » que l’on retrouve aussi « dans des aspirateurs robots, des voitures autonomes ou des téléphones portables ». Et si ce n’est pas très glamour, c’est diablement efficace : «  le capteur Nano mesure la vitesse grâce à un ensemble de lasers à balayage qui modélisent l’espace en trois dimensions en repérant les divers objets dans l’environnement et notamment les véhicules et leurs trajectoires sur près d’une centaine de mètres » précise radars-auto.com.
En attendant « mieux », le nouvel appareil « léger et compact » a été homologué pour être utilisé dans les cabines des radars double face. C’est-à-dire qu’il flashe les deux sens de circulation. Outre la vitesse, il est capable de discerner les différents types de véhicules (autos, motos, poids lourds) pour contrôler leurs vitesses distinctes qui peuvent être par exemple au même endroit de 90 km/h pour une voiture et de 70 km/h pour un camion.

Mais il pourrait aussi à l’avenir contrôler d’autres infractions. Il peut être installé dans les nouveaux radars urbains, dénommés Nomad, en phase de test depuis près d’un an autour de Montbéliard. L’homologation du Nano dans ces cabines pour mesurer la vitesse et contrôler les franchissements de feux rouges est actuellement à l’étude et devrait bientôt aboutir. Il est aussi capable de verbaliser d’autres types d’infractions comme le non-respect de la priorité à droite et des distances de sécurité, la circulation à contre-sens, le non-respect du stop, le franchissement de bande blanche, le défaut de clignotant, etc. Pour l’instant, il ne pratique pas encore l’analyse d’urine ou le contrôle fiscal automatisé, mais il n’y a aucune raison de désespérer : tout est affaire de temps.

Si le gouvernement planche sur la possible disparition du retrait de point sur le permis pour les petits excès de vitesse, il n’est pas question d’alléger les amendes routières. Selon la Sécurité routière, elles ont rapporté en 2019 quelque 1,65 milliard d’euros de recettes, dont 760 millions d’euros pour les seuls radars. Nul doute que le « Nano » va contribuer à fair exploser le record !

Visuel de Une : Illustration DR

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