Corruption : toujours «

Corruption : toujours « ressentie » par le citoyen

La Commission européenne a publié le 13 juillet son dernier « Eurobaromètre spécial corruption » qui recense les perceptions et les expériences des citoyens et des entreprises. La corruption reste « un grave problème » pour les citoyens de l’Union européenne puisque 68 % estiment qu’elle est encore répandue dans leur pays.

Pour les entreprises, 63 % estiment que la corruption est également un problème bien actuel dans leur pays. 37 % des sondés pensent que les mesures de lutte contre la corruption sont appliquées de manière impartiale et sans arrière-pensées, 34 % estiment qu’il y a suffisamment de poursuites couronnées de succès pour dissuader les gens de se livrer à des pratiques de corruption et que les efforts de leur gouvernement national pour lutter contre la corruption sont efficaces (31 %).
Enfin, près d’un tiers pense que la transparence et le contrôle du financement des partis politiques sont suffisants dans leur pays.

Les Eurobaromètres constituent une source d’information importante pour les évaluations de la Commission, y compris dans les rapports sur l’état de droit.

La Commission encourage la lutte contre la corruption pour promouvoir une culture de l’état de droit dans tous les pays de l’UE. Le rapport 2022 contiendra pour la première fois des recommandations ciblées aux États membres, notamment en matière de lutte contre la corruption.
 
En mai, la Commission a présenté une proposition de directive relative au recouvrement et à la confiscation des avoirs afin « de veiller à ce que la criminalité et la corruption ne paient pas, en limitant la capacité des criminels à commettre de nouveaux crimes  ».
En outre, le Parquet européen est opérationnel et a déjà arrêté et saisi des avoirs de criminels d’une valeur de plusieurs millions d’euros.

Photo de Une : illustration DR

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