Immobilier : le DPE (...)

Immobilier : le DPE nouveau est arrivé

Cette fois, c’est bien parti ? Après un faux départ en juillet, les nouveaux diagnostics de performance énergétique font leur retour. Entre temps, ils ont intégré des correctifs destinés à fiabiliser ce système imaginé dans le cadre de la loi « climat et résilience ».

Désormais « opposable », le DPE n’est plus basé comme son prédécesseur sur les consommations d’énergie mais sur les caractéristiques du bâtiment. Ce qui ne change pas, c’est au final une notre globale variant de A à G, venant sanctionner la qualité des constructions, et donc au final leur qualité d’isolation, mère de toutes les économies d’énergie.

80 000 logements mal notés

Ce sont les diagnostiqueurs et les professionnels de l’immobilier qui ont fait remonter des bugs après le lancement du nouveau DPE cet été. Pour le ministère du logement, 80 000 logements ont reçu les plus mauvaises notes des diagnostics avec cette version retirée, ce qui a aussi justifié de revoir les conditions de cet examen technique. Des bugs aux conséquences importantes pour les propriétaires, puisqu’une mauvaise note va entraîner une interdiction de louer à partir de 2025. Il s’agit donc d’éviter les passoires thermiques et de « convaincre » les bailleurs d’effectuer des travaux avant de mettre leur bien sur le marché. Encore fallait-il que le diagnostique soit fiable…
Les logements « retoqués » avec l’ancienne version du DPE vont être rediagnostiqués automatiquement et gratuitement avec la nouvelle formule, l’Etat prenant à sa charge cette opération de contrôle. Des exemples précis montrent qu’entre l’ancien et le nouveau DPE des logements ont changé de classement, avec toutes les conséquences que cela induit sur le montant des travaux à effectuer… ou pas.

Visuel de Une : illustration DR

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