In memoriam : Maître (...)

In memoriam : Maître Myriam Bellazouz

La plaque rappelant le sacrifice suprême des avocats et auxiliaires de justice niçois lors des dernières guerres était devenue invisible dans le hall du Palais de Justice. À la demande du Conseil de l’ordre et du bâtonnier Jacques Randon, elle a été déplacée et inaugurée, vendredi dernier, en présence d’Alain Chateauneuf, président du TGI, du maire de Nice, Philippe Pradal, du député Rudy Salles, du sous-préfet Franck Vinesse, et de plusieurs centaines d’avocats portant leur robe.

Cette cérémonie a été aussitôt suivie d’une autre : le dévoilement d’une plaque à la mémoire de Maître Myriam Bellazouz qui, avec sa maman Léa, fut l’une des 86 victimes de l’attentat du 14 juillet.

"Elle aurait eu 30 ans demain et était au départ d’une carrière qui s’annonçait brillante" rappela le président Chateauneuf. "Au travers elle, c’est l’un des symboles de l’état de droit qui a été frappé ce jour-là". "La jeunesse, le talent, l’envie de vivre : elle représentait tout ce que ces adorateurs de la haine détestent. Depuis six mois, nous n’oublions pas, nous ne pouvons pas oublier, nous ne voulons pas. La ville réapprend doucement à vivre, c’est la meilleure réponse à apporter" estima Philippe Pradal, en présence de Mme le consul d’Algérie, de proches de la jeune femme et de sa maman, de représentants d’associations dont celle des "Anges de la Promenade".
La tristesse le disputait à l’émotion de tous ceux qui ont connu et apprécié Myriam Bellazouz.
"On entend encore son rire résonner dans ce hall", dira un de ses collègues.

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