Incendie à Nice : Deux

Incendie à Nice : Deux personnes mises en examen, une troisième interpellée

Comme l’a expliqué le procureur de la République de Nice, lundi 22 juillet en conférence de presse, l’enquête ouverte après l’incendie criminel du 18 juillet dans le quartier des Moulins à Nice connaît des « avancées rapides ».

Damien Martinelli a indiqué mardi que deux premiers individus, placés en garde à vue, le 18 juillet pour le premier et le 21 pour l’autre, avaient été mis en examen, notamment du chef de destruction du bien d’autrui par un moyen dangereux pour les personnes ayant entraîné la mort. Il a confirmé mercredi «  l’interpellation d’une troisième personne parmi les individus recherchés et son placement en garde à vue ». Au sujet du mobile du passage à l’acte, «  la piste de faits intervenant dans le cadre d’un conflit sur fond de trafic de stupéfiants se confirme  », selon le procureur. «  Et il apparaît bien, d’une part, que l’incendie criminel est susceptible de présenter un lien avec le contrôle de points de vente de stupéfiants situés à proximité du lieu de l’incendie. Il apparaît d’autre part également que les victimes des faits ne sont en aucune manière directement ou indirectement concernées par ce conflit de territoire  ». Damien Martinelli a également tenu à rappeler que «  si les attentes en termes d’information dans ce dossier, qui a suscité une très forte et très légitime vague d’émotion, sont parfaitement compréhensibles, elles doivent toujours se faire dans le respect du secret de l’enquête qui a pour but principal de préserver l’efficacité de celle-ci ». Sept personnes ont perdu la vie dans l’incendie, trois enfants, un adolescent et trois adultes. La ville de Nice, «  à la demande des familles endeuillées  », organise samedi 27 au Palais Nikaïa « un temps de recueillement et d’hommage précédant l’inhumation ». De son côté, le président de Côte d’Azur Habitat, Anthony Borré, a indiqué avoir « demandé à titre dérogatoire  » que les locataires du bâtiment 38 « soient relogés définitivement sans réintégration des logements sinistrés » dans la mesure où « les experts estiment que des travaux substantiels sont nécessaires et devraient s’étendre sur une période d’un an minimum » selon le bailleur social.

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Photo de Une (Détail) ©S.G