Les avocats à la rencontre

Les avocats à la rencontre des élèves niçois

Me Magali Gilly, présidente de l’UJA, a été la première à inaugurer l’opération, organisée par la Ville de Nice et le Conseil de l’Ordre. Maître Gilly est intervenue avec sa consœur Marie-Pierre Lazard, également conseillère municipale subdéléguée au Conseil des droits et devoirs des familles et au label Ville amie des enfants, et avec Hager Ben Aouissi, qui travaille au service prévention de la délinquance et intervient en classe avec des policiers municipaux et des agents ASVP.

Jeudi 24 novembre, elles ont discuté pendant une heure avec des élèves de CM1 de la classe de Sylvia Capra, enseignante et directrice de l’école Madonette-Terron, qui avait choisi le thème de la cybercriminalité.
Les échanges ont été riches, souvent drôles et révélateurs de la vulnérabilité de certains enfants face aux dérives d’internet.

Le jeu de rôles mis en place à la fin de la séance a été l’occasion de vérifier que le message était bien passé. Les élèves ont retenu la marche à suivre en cas de commentaires déplaisants ou injurieux sur les réseaux : en parler à un adulte, bloquer le compte et le signaler. Les élèves ont été très attentifs, l’un d’eux proposant une définition du cyber harcèlement : "Quelqu’un qui est derrière son téléphone et qui te dit des choses qui te blessent".
Magali Gilly a ensuite complété ses paroles et a mis en garde : "Des personnes que vous ne connaissez pas, ou des amis qui n’en sont pas, vont se servir de choses sur vous pour vous harceler. Si cela arrive, il faut prendre des preuves et en parler à un adulte. Quand vous ne connaissez pas la personne, n’acceptez pas l’invitation". "Il faut faire attention à vous exposer le moins possible", a prévenu de son côté Marie-Pierre Lazard, mettant en avant l’usage de pseudonymes. "Ce n’est pas la réalité, cela doit rester virtuel", a souligné Hager Ben Aouissi.
Douze avocats se sont déjà signalés auprès de Marie-Pierre Lazard et les interventions dans les écoles vont se poursuivre à raison d’une par mois. "On a commencé au mois de novembre parce que cela coïncidait avec la journée internationale des droits de l’enfant. On a une liste de certains sujets mais c’est l’enseignant qui choisit son sujet. Cela fait partie de la feuille de route de ‘Ville amie des enfants.’"
Les violences et le droit à l’image font partie des thèmes qui pourront être abordés tout au long de l’opération.

Photo de Une : © S.G

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