Les prud’hommes de Cannes ont fait preuve d’efficacité en 2021

Malgré la pandémie de Covid-19, le Conseil des Prud’hommes (CPH) n’a pas ralenti son activité en 2021. Le conseil "a maintenu une activité soutenue, qui s’est accélérée en fin d’année 2021, sans compter les premiers enregistrements de l’année 2022 où plus du double d’affaires a été enrôlé par rapport aux chiffres habituel", a assuré Bruno Demarest, lors de l’audience solennelle de rentrée qui s’est tenue vendredi 28 janvier.

Il a mis en avant la diminution du stock, hors référés, avec un nombre d’affaire terminées (544) supérieur à celui des affaires nouvelles (503). "Le nombre d’affaires terminées par une décision au fond, toutes affaires confondues, (est passé) de 384 en 2019 à 358 en 2020 mais atteignant 544 en 2021, soit une progression en comparaison avec l’année 2019 de + 41,67%", a-t-il détaillé.
La "légère augmentation du nombre d’affaires en délibéré de plus de deux mois" est, selon lui, "le résultat d’une charge de travail importante, mais aussi parfois d’absences involontaires dues à la crise sanitaire".

Des mesures pour lutter contre l’engorgement

Le président sortant a également salué "la qualité des relations retrouvées avec notre directrice de greffe", Valérie Louis, alors qu’il a reconnu ne pas toujours avoir adhéré aux mesures "imposées, parmi lesquelles la fusion des services du greffe". M. Demarest s’est réjoui d’avoir un taux d’appel proche des 19%, tandis que le taux national est "habituellement supérieur à 60% pour les CPH". Bruno Demarest a néanmoins jugé "indispensable que les moyens humains et budgétaires soient au rendez-vous".

Pour maintenir le cap, le président général sortant a détaillé les dispositions prises pour 2022.
Philippe Etourneau poursuivra sa mission quant à la "mise en place de procédures de médiation pour désengorger les chambres sociales". L’objectif : favoriser la conciliation. Mais le défi majeur pour 2022 reste "le déploiement national du nouvel applicatif de dématérialisation PORTALIS-CPH", qui consiste en une numérisation des affaires depuis la saisie de la juridiction jusqu’à la notification de la décision.
Celle-ci permettra plus de rapidité du traitement des affaires, tout en conservant "des relations humaines de proximité".